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Le combat d’un père pour léguer une terre fertile à son fils face à la sécheresse

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Les sécheresses répétées qui frappent la Saskatchewan ont poussé l’agriculteur Henri Stringer à sortir le chéquier. Il a installé un système d’irrigation dans l'espoir de sauver ses récoltes et d'assurer l’avenir de la ferme qu’il souhaite léguer à son fils.

L’été 2025 semble être une autre saison à oublier pour Henri Stringer, dont la ferme se trouve à Ponteix. Il prédit que la sécheresse qui frappe la province nuira à ses récoltes de blé et de lentilles vertes.

On souffre d’un déficit d’humidité et de chaleur extrême.

Une terre asséchée.

La dernière bonne récolte de l’agriculteur Henri Stringer remonte à 2019.

Photo : Radio-Canada / Fabrice Mugisha

La dernière fois qu'il a eu une bonne récolte remonte à 2019.

Auparavant, ses cultures de lentilles avaient un rendement moyen de 12 à16 minots à l’acre. Or, depuis que les sécheresses ne cessent de s’enchaîner, ce chiffre a plongé à un ou deux minots à l’acre. Cette nouvelle réalité a un impact négatif sur le moral pour les agriculteurs.

Les gens essaient d’être optimistes. On a des pluies au printemps, mais on a le même résultat l’été. C’est très difficile pour les agriculteurs, indique Henri Stringer. Mon fils qui, je l’espère, va me remplacer, mais juste qu’à cette année, il se posait des questions. Il y a toute une génération qu’on pourrait perdre si ça continue comme ça.

Un système d'irrigation dans un champ.

Le système d'irrigation d'Henri Stringer a été installé en juillet.

Photo : Radio-Canada / Fabrice Mugisha

Pour répondre aux hésitations de son fils, Henri Stringer a installé un système d’irrigation qui couvre la moitié de ses terres en juillet.

On pourra avoir avec l'irrigation le minimum [d’humidité] quand même pour continuer notre culture de notre ferme, explique-t-il.

On est pogné avec cette réalité. Comment on va s’en sortir? Je ne sais pas, mais on va essayer.

Henri Stringer indique qu'il puise cette eau dans un cours d'eau longeant l'une de ses terres. Elle provient de la fonte des neiges qui s'accumulent chaque année sur une montagne.

Il précise qu’il s’agit d’une dépense additionnelle, alors que la facture pour produire ne cesse d’augmenter en raison des équipements et des engrais. On doit trouver du financement additionnel, dit-il, ajoutant que les dernières années n’ont pas répondu à leur besoin.

Bien que la saison est loin d’être terminée, il redoute déjà la saison 2026 et les années à venir en raison des changements climatiques qui, selon lui, amplifient le phénomène de la sécheresse.

Avec les informations de Julien Delfort et Kenza Zouham-Culcasi

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