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Le CISSS-AT estime pouvoir s’affranchir de la main-d’œuvre indépendante

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Après avoir constaté une forte baisse de l’utilisation de la main-d’œuvre indépendante (MOI) provenant d’agences de placement en 2024-2025, le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSS-AT) estime qu’il est envisageable d’atteindre l’objectif fixé par Québec de cesser toute utilisation de cette main-d’œuvre d’ici octobre 2026.

Le CISSS-AT estime que plusieurs facteurs expliquent la forte baisse de l’utilisation de la main-d’œuvre indépendante. Le bassin de cette main-d'œuvre a notamment été particulièrement réduit par le fait que plusieurs ont été embauchés dans des établissements de santé des grands centres en raison du désir de Québec de mettre un terme à l’utilisation de la MOI.

Le CISSS-AT a aussi profité de cette grande séduction du personnel provenant d’agences de personnel en engageant 96 employés qui travaillaient au privé.

L’organisation précise avoir une meilleure rétention au niveau du personnel, qui se reflète aussi dans le recrutement à l’international.

Depuis 2022, 79 infirmières diplômées hors Canada ont été recrutées par l’organisation et 73 sont toujours à l’emploi comme infirmières ou en attente de l’approbation de leur permis. Plus de 60 préposés aux bénéficiaires ont aussi été recrutés à l’international.

Mathieu Fortier debout dans une salle pour se faire prendre en photo.

Mathieu Fortier, directeur des ressources humaines au CISSS-AT. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

Mathieu Fortier, directeur des ressources humaines au CISSS-AT, est maintenant convaincu que son organisation pourra se passer de la MOI en octobre 2026.

Quand ça avait été lancé au départ, la pente était assez abrupte et c’était un défi important. Avec l’avancée des dernières années, on y croit plus que jamais, précise-t-il.

Dans la région, 169 employés d’agences de placement travaillent actuellement dans les établissements de santé contre 535, il y a un an.

Nombre d’employés provenant d’agences de placement au CISSS-AT

MoisOctobre 2023Mai 2024Octobre 2024Mai 2025
Total649535328169

Le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue précise que la situation est particulièrement positive en Abitibi-Ouest.

En octobre 2023, 72 employés issus des agences travaillaient dans les différents établissements de santé de la MRC. Seulement huit y sont toujours, dont trois infirmières. Le CISSS-AT estime qu’il n’aura plus du tout recours à cette main-d'œuvre en Abitibi-Ouest d’ici quelques semaines.

Le centre hospitalier de La Sarre.

Le centre hospitalier de La Sarre pourrait bientôt ne plus avoir recours à la main-d'oeuvre indépendante. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

Alors que l’utilisation de cette main-d’œuvre est de moins de 5 % en Abitibi-Ouest, Rouyn-Noranda et Val-d’Or, la situation est plus problématique dans la MRC Abitibi et au Témiscamingue.

C’est 12 % dans la MRC Abitibi et plus de 20 % dans le secteur du Témiscamingue, précise Mathieu Fortier.

C’est certain qu’il va y avoir une intensité et une priorité mise dans ces secteurs pour être en mesure de réduire la dépendance à la main-d’œuvre indépendante dans ces deux secteurs prioritairement.

Mathieu Fortier estime qu’il est encore trop tôt pour préciser si ce manque de main-d’œuvre aura des conséquences dans ces secteurs pendant la période estivale.

Il estime que la récente entente entre la Fédération interprofessionnelle de la santé et le gouvernement du Québec sera très favorable pour son organisation. Il ajoute que le montant forfaitaire de 30 000 $ qui sera octroyé aux infirmières de l'extérieur qui s'engagent à venir s’installer dans la région pour au moins trois ans pourrait faire une différence pour le recrutement.

Pierre-Luc Grenier entre dans la salle de réanimation-traumatologie du CMSSS de Port-Cartier.

Selon le CISSS-AT, la situation est plus problématique en Abitibi et au Témiscamingue. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Alban Normandin

C’est quelque chose qu’on souhaitait grandement parce que dans toute notre stratégie d’attraction de la main-d’œuvre indépendante, on voyait qu’il y avait un bloquant à l’installation sur le territoire. [...] On sait tout le défi de se trouver un logement, se trouver une place en garderie, installer sa famille, c’est vraiment dans ce sens qu’on espère que le forfait d’installation va permettre de concrétiser plus d’embauches, estime-t-il.

Malgré ce positivisme, Mathieu Fortier est conscient que la centaine d’employés provenant d’agences privées qui œuvrent dans la région sont essentiels à l’organisation.

Le risque c’est que cette main-d'œuvre peut quitter à tout moment d’ici 2026. Les gens ne vont pas nécessairement faire le choix d’intégrer le réseau en octobre 2026, dit-il.

Il cite en exemple le fait que plusieurs autres régions comme les Laurentides devront cesser l’utilisation de la MOI au cours des prochains mois, ce qui pourrait diminuer de nouveau le bassin de main-d'œuvre

Le salaire de la MOI travaillant dans la région va aussi baisser de façon importante en octobre 2025, ce qui pourrait en inciter plusieurs à ne plus venir travailler en Abitibi-Témiscamingue.

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