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Le Centre Mamik lance un cri du cœur pour une famille atikamekw expulsée de son logement

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Trouver un appartement n’est pas chose simple depuis quelques années. En trouver un lorsqu’on a six enfants, peu de revenus, des jugements négatifs du Tribunal administratif du logement (TAL) et qu’on est autochtone est d’autant plus complexe.

Cette histoire, c’est celle de Sylvie, une Atikamekw originaire d’Obedjiwan, qui vit à Roberval. 

Le 29 avril dernier, le TAL a tranché et l’a informée que son bail était résilié et qu’elle était expulsée du logement dans lequel elle habite depuis 11 ans.

Au moment de cette décision, Sylvie devait 238 $ à la Corporation Waskahegen, qui gère des logements à loyer modique pour Autochtones partout au Québec.

Dans le jugement, on peut lire que les retards de paiement de Sylvie et de son conjoint ont été fréquents au cours des derniers mois, ce qui est pris en considération par la juge administrative.

Sylvie a été condamnée trois fois par le TAL dans le passé. C’est le deuxième jugement similaire prononcé contre elle et son conjoint. Cependant, en 2023, les locataires et Waskahegen avaient réussi à conclure une entente et à reconduire le bail.

Une femme assise. On la voit de dos.

Sylvie est originaire d’Obedjiwan. Elle a voulu garder l'anonymat.

Photo : Radio-Canada

Découragement

À moins d’un changement, tous les locataires doivent quitter l’appartement d’ici la fin du mois. Cependant, se reloger est une tâche colossale et Sylvie n’a pas du tout la tête à ça. Elle a accouché prématurément le 17 mai dernier et, même s’il se porte bien, son bébé est toujours hospitalisé.

La mère de famille doit donc faire des allers-retours entre l’hôpital et chez elle. Elle se dit complètement découragée et épuisée en raison de tout ce qui lui arrive en ce moment.

Il y a beaucoup de choses qui ne passent pas dans ma vie. Je voyage, je voyage puis j’ai des enfants dont je m’occupe à Roberval. Après ça, je pars pour aller voir mon bébé. Après ça, il faut que je fasse des appels pour régler tout ça, dit-elle.

Aidée par le Centre Mamik

Une intervenante sociale l’accompagne à travers les démarches. Le Centre Mamik est également mis à contribution. La directrice générale, Mélanie Boivin, se désole de la situation et espère qu’une entente permettra à Sylvie de conserver son appartement même si les chances semblent minces.

Sans excuser les faits, elle rappelle que les traumatismes qui affectent de nombreux Autochtones comme Sylvie sont parfois si lourds à porter qu'ils nuisent à la gestion des tâches quotidiennes. La communication et la compréhension se révèlent parfois complexes aussi.

Mélanie Boivin  au téléphone.

Mélanie Boivin est directrice des centres Mamik du Saguenay–Lac-Saint-Jean.

Photo : Radio-Canada / Mireille Chayer

Ce qui est difficile, particulièrement chez les Atikamekw, c'est qu’ils parlent beaucoup la langue, mentionne Mme Boivin.

Ça fait en sorte qu’ils ont une plus grande difficulté avec le français. Il y a toute la question aussi des termes qui sont utilisés dans les communications plus officielles.

Elle aurait aimé être mise au courant de la situation plus tôt. Elle croit que ça aurait pu changer la donne.

Si on avait travaillé ensemble avant, bien on n’en serait pas là aujourd’hui à devoir travailler à expulser une personne, trouver un endroit pour ses meubles, loger les six enfants et les deux parents, estime-t-elle.

Le Centre Mamik a élaboré dans le passé des ententes avec des propriétaires et des locataires. Ces ententes permettent un accompagnement plus serré afin de s'assurer que les locataires honorent leurs devoirs. Mélanie Boivin assure que le taux de succès est bon lorsque le travail se fait en amont.

Ça rassure énormément les propriétaires. On ne s'engage pas financièrement, mais, par contre, on s’engage à ce que la personne soit au fait qu’elle doit payer tous les premiers du mois sachant que même les retards, si peu soient-ils, font en sorte qu’on a une possibilité d’être expulsé.

Discussions en cours

Il n’a pas été possible de mener une entrevue formelle avec la Corporation Waskahegen/Habitat métis du Nord.

Cependant, l’organisation nous a indiqué par courriel avoir eu un entretien téléphonique avec Sylvie et son intervenante mercredi et a souligné que le dossier est en évolution .

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