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Un peu plus d’un an et demi après l’incendie qui a forcé la fermeture de plusieurs commerces au centre-ville, le Café Bla-Bla se prépare à ouvrir ses portes à nouveau.
Ce café, situé au coin des rues King Ouest et Wellington Sud, a été contraint de mettre la clé sous la porte le 23 janvier 2024.
Rappelons que l’immeuble voisin a été dévasté par les flammes. Le feu, les flammes et l’eau utilisée par les pompiers pour éteindre le brasier ont endommagé le Café Bla-Bla.

Le Café Bla-Bla et le Liverpool ont tous les deux subi les conséquences de cet incendie. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Bertrand Galipeau
L’objectif du copropriétaire de l’endroit, Maxime Pothier, est de profiter de l’incident pour remettre l’endroit au goût du jour. Il souhaite être en mesure d’ouvrir les portes du restaurant à l’automne 2025.
On vise l’ouverture en septembre ou en octobre!
C’est sûr qu’il va y avoir des clins d'œil au Bla-Bla; on va essayer de garder surtout les bons coups! La mezzanine, la scène, je pense que les clients veulent revoir ça, soutient-il au micro de Par ici l’info.
Le copropriétaire souhaite aussi bonifier le menu du restaurant, tout en conservant les classiques qui font la renommée du Bla-Bla. Burgers, moules et salades resteront donc sur le menu, assure-t-il.
Au total, entre 20 et 25 employés sont recherchés, tant au service que derrière les fourneaux.
On est vraiment au Bla-Bla 2.0
Le restaurant nécessite une reconstruction totale, comme le rapporte Maxime Pothier.
C’était quand même un vieux restaurant; le Bla-Bla a été fondé en 1972. C’est le plus vieux restaurant de la Ville, mais ça vient avec une vieille infrastructure, soutient-il.
Lors de la décontamination de l’immeuble, des traces d’amiante ont été trouvées, ce qui justifie en partie cette reconstruction de A à Z.
Toute la fenestration devra aussi être changée.

Le Café Bla-Bla doit rouvrir en septembre ou en octobre, après avoir été fermé pendant un an et demi.
Photo : Radio-Canada / Guylaine Charette
D’ailleurs, des mois après l’incident, le copropriétaire n’a toujours pas reçu l'entièreté du dédommagement lié aux assurances. Ça a été un combat d’un an et demi. J’ai engagé des professionnels, j’avais un budget pour me défendre, mais c’était épouvantablement long. Ce n’est pas encore réglé, mais il faut aller de l’avant.
Malgré tous les travaux à venir, Maxime Pothier se fait encourageant. Le local va être plus beau qu’il ne l’a jamais été.
D'après les informations de Laurie Dufresne