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Lac-Bouchette fait partie des secteurs identifiés par Québec en vue d’une amélioration de la couverture des services ambulanciers.
Le gouvernement québécois a annoncé qu’il dépensera 35,8 millions de dollars pour augmenter le nombre d’ambulances sur les routes des régions.
L’annonce est bien accueillie par la Municipalité, qui attendait depuis longtemps une annonce du genre.
Ça fait plusieurs années qu’on fait des pressions avec les paramédicaux pour réussir à avoir une couverture préhospitalière d’urgence parce qu’on avait de moins en moins de couverture, a expliqué la mairesse Ghislaine Munger Hudon à l'émission C'est jamais pareil.
La mairesse s’inquiétait de la situation puisque sa population est vieillissante. Dans les derniers mois, selon elle, le délai d’attente pouvait être de 20 à 25 minutes avant que les ambulances arrivent sur place.
Je crois qu’on va pouvoir sauver des vies.
L'investissement de Québec prévoit également des sommes réservés au rehaussement du nombre de premiers répondants dans les municipalités et à l'augmentation du nombre de défibrillateurs.
Le syndicat satisfait
Le Syndicat des paramédics du Saguenay-Lac-Saint-Jean est satisfait de l’annonce faite par Québec.
Ça fait plus de 10 ans qu’on le demande au CIUSSS de la région. On a déjà fait des manifestations et on s’apprêtait même à en faire une pour Lac-Bouchette dans les prochaines semaines donc on est très heureux, surtout pour la communauté, a affirmé le président, Rémy-Pierre Boily.

Le président du Syndicat des paramédics du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Rémy-Pierre Boily.
Photo : Radio-Canada / Gabrielle Morissette
Le plan de Québec inclut également un changement d’horaire pour les ambulanciers paramédicaux. Les changements impliquent maintenant des horaires à l’heure au lieu d’horaires de faction.
Avant, à partir de 11 h, l’ambulance fermait. Avec l’annonce de Québec, l’ambulance devient 24 h sur 24. Le temps de réponse va être définitivement diminué, explique M. Boily.
Une annonce au goût amer
Même si le syndicat se réjouit de ce changement, les négociations de leur convention collective sont au point mort avec le gouvernement, ce qui rend l’annonce moins satisfaisante selon eux.
C’est deux sujets quand même différents, mais qui sont en parallèle d’une certaine façon. Les négociations de notre convention collective stagnent et les offres sont irrespectueuses, raconte le président.
Le syndicat a d’ailleurs entre les mains un mandat de grève générale illimitée qui serait sur le point d’être utilisé, selon M. Boily.
Il croit aussi qu’il reste encore beaucoup de chemin à faire, malgré les sommes avancées par Québec.
Selon lui, il restera la municipalité de L’Anse-Saint-Jean dont il faudra améliorer le service. D’après le président du syndicat, l’horaire de ce secteur date de la fin des années 1980.