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Les plus anciennes preuves d’une utilisation du feu par les premiers humains remontent à 1,8 million d’années. Ce n’est cependant qu’à partir de 400 000 ans qu’il aurait été utilisé pour cuire de la viande, se chauffer et s’éclairer. Mais à quoi pouvait bien servir le feu avant cette date ?
Se réchauffer, s'éclairer et bien sûr, cuire la viande. Voici les trois principales utilisations du feu par nos ancêtres. C'est du moins ce que révèlent les restes de foyers retrouvés dans les sites de peuplements préhistoriques datant de plus de 400 000 ans. Si à partir de cette date il semble évident que les espècesespèces du genre HomoHomo ont fait un usage domestique du feu, les raisons de son utilisation pour les périodes plus anciennes restent toutefois encore floues.
Une utilisation du feu dès 1,8 million d’années
On sait en effet que nos ancêtres maîtrisaient et utilisaient le feu depuis bien plus longtemps que cela. Les plus anciens indices d'une utilisation du feu sont en effet très anciens. Ils remonteraient à 1,8 million d'années ! Avant 400 000 ans toutefois, l'usage du feu semble n'avoir été que ponctuelle et occasionnelle, comme l'atteste souvent l'absence de foyers localisés et aménagés. Cela questionne l'utilisation qui en était faite.
Pour ces deux chercheurs israéliens, cette utilisation ponctuelle pourrait indiquer que les premiers humains ne se servaient pas du feu pour cuire la viande, ni pour les autres usages domestiques observés à partir de 400 000 ans. Leur motivation devait être très particulière, justifiant l'effort déployé pour rassembler du boisbois, allumer ou récupérer le feu dans un incendie, et l'alimenter durant un certain temps.
C'est l'analyse de neuf anciens sites préhistoriques datant de 1,8 million d'années à 800 000 ans qui a permis de conforter leur hypothèse : durant cette période, le feu aurait surtout été utilisé pour conserver de grandes quantités de viandes, par séchage ou fumage.
Gérer la conservation d’importantes quantités de viande
Les sites étudiés, qui se trouvent en Afrique, en Espagne et en Israël, contiennent tous des ossements non carbonisés de grands animaux : éléphants, hippopotames, rhinocéros... L'on sait en effet qu’Homo erectus, qui occupait ces sites, s'est rapidement spécialisé dans la chasse de cette mégafaune. Un éléphant tué, ou un hippopotame, représentait certainement une véritable aubaine, un seul animal permettant en effet de nourrir un groupe de 20 à 30 personnes pendant un mois. Une durée significative durant laquelle la viande, si elle n'est pas conservée de manière adéquate, pourrit et devient inconsommable. Autre problème à gérer : éviter que ce véritable butin ne soit dévoré par d'autres prédateurs opportunistes. Deux points qui peuvent être résolus par l'utilisation ponctuelle du feu.
Pour les scientifiques à l'origine de l'étude publiée dans la revue Frontiers in Nutrition, lorsqu'un gros animal était tué, ces humains primitifs allumaient certainement rapidement un ou plusieurs foyers pour tenir les prédateurs à l'écart de cette grande quantité de viande, et en profitaient pour la fumer ou la sécher, des techniques qui permettent de conserver la viande bien plus longtemps que si elle est crue... ou cuite.
Cette théorie est en accord avec les observations révélant qu'à cette époque, la chasse se focalisait sur de très gros animaux, qui pourvoyaient d'importantes quantités de viande. La transition vers un usage du feu pour la cuisson serait ainsi liée à la disparition progressive de cette mégafaunemégafaune, poussant les humains à chasser des animaux de plus petite taille, plus fréquemment. Une évolution du contexte qui n'aurait donc plus nécessité l'utilisation du feu pour une conservation longue.