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Même si les maisons d'hébergement pour femmes victimes de violence de la région sont au maximum de leur capacité, aucune femme ne sera refusée.
C’est le message de Cathy Allen de l’organisme Alternative pour Elles à l’approche du 1er juillet, bien que les demandes demeurent stables à cette période-ci de l’année.
Par contre, ce qu’on voit souvent c’est que des femmes vont saisir le momentum d’une fin d’année scolaire pour ne pas déstabiliser les enfants, qui vont se sentir prêtes à ce moment-là de faire appel à l’aide, dit-elle.
« Évidemment, on encourage toutes les femmes à communiquer avec nous. On entend beaucoup que les maisons d’hébergement sont à pleine capacité, ce qui est vrai, mais on arrive quand même à répondre à la demande. »
Il arrive souvent que des femmes se restreignent à contacter les organismes pour femmes victimes de violence parce qu’elles ont entendu que les maisons étaient pleines.

Cathy Allen veut rassurer les femmes qui ont besoin d’aide. (Photo d’archives)
PHOTO: Radio-Canada / Marc-Olivier Thibault
Malheureusement, ça arrive. Ça arrive très souvent aussi que les femmes nous disent : ’’Il y a sûrement pire que moi. Il y en a sûrement qui ont plus besoin de la maison d’hébergement que moi’’ , regrette Mme Allen.
Les maisons d’hébergement ont développé un système qui permet de diriger rapidement une femme vers une autre maison de la région en cas de besoin.
Pour faire face à la hausse des demandes d’aide, il faut nécessairement plus de places, considère Cathy Allen.
Ça prend plus de places en maison d’hébergement, ça prend plus de formation aussi des policiers pour bien dépister les facteurs de risque, pour prendre en compte tous les facteurs qui sont aggravants dans une situation de violence conjugale, indique-t-elle.
En 2024, SOS Violence conjugale a reçu plus de 60 000 demandes d’aide au Québec, un record historique.