Language

         

 Publicité par Adpathway

La Ville lance un projet pilote de barrière anti-intrusion sur la rue Saint-Jean

1 month_ago 5

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

Devant l'augmentation du nombre d'évènements impliquant des camions-béliers un peu partout dans le monde, la Ville de Québec va tester une barrière anti-intrusion et lance un projet pilote pour sécuriser d'abord la rue Saint-Jean.

Nice, Toronto, Berlin, Amqui : plusieurs évènements ont démontré les risques d'intrusions de véhicule à haute vitesse ou à basse vitesse, constate la Ville de Québec.

Pour diminuer les risques sur son territoire, elle a fait l'acquisition d'un dispositif nommé Armis One pour prévenir l’intrusion de véhicules sur la voie publique lors de la tenue d’événements ou de rassemblements.

Bien que les sites soient déjà bien sécurisés, la Ville a amorcé une réflexion dans la dernière année afin d’identifier des mesures de protection additionnelles contre les risques modernes. Parmi les moyens identifiés, la barrière anti-véhicule-bélier Armis One s’avère une option adaptée puisqu’elle offre plus de sécurité tout en permettant les passages ciblés, explique l'administration municipale.

Le dispositif a été installé dans 90 villes européennes.

Le dispositif a été installé dans 90 villes européennes.

Photo : Crédit : Consel Group

Projet pilote

Dès le 1er juin, deux dispositifs seront installés sur la rue Saint-Jean, derrière les portes Saint-Jean, dans le cadre d'un projet pilote. La rue est piétonne pour une durée d'environ trois mois lors de la saison estivale.

Deux endroits précis sont visés pour l'installation, soit à la hauteur de la rue D'Auteuil et au carrefour de la côte du Palais. Quatre barrières et neuf bacs de plantation en béton seront installés sur la chaussée et les trottoirs.

Ce projet pilote permettra d’évaluer l’efficacité de l’appareil lors des opérations de montage et démontage ainsi que l’accès aux véhicules d’urgence. La Ville pourra ensuite évaluer la possibilité de déployer ce système à plus grande échelle.

Des piétons sur la rue Saint-Jean en été.

La rue Saint-Jean est piétonne dans le Vieux-Québec pour une durée d'environ trois mois lors de la saison estivale.

Photo : Radio-Canada / Guillaume Croteau-Langevin

Il s'agit d'un outil dans un arsenal de mesure et ne correspond pas aux besoins de tous les évènements, prévient le directeur du Service du transport et de la mobilité intelligente, Marc des Rivières.

C'est la bonne intervention, pour le beau lieu en fonction du bon risque.

L'installation d'Armis One ne nécessite aucun réaménagement de génie civil pour la rue Saint-Jean. Les dispositifs seront installés et retirés au moment de l'ouverture et la fermeture de la rue piétonne.

Pour l'instant, la Ville est toujours en réflexion à savoir quels évènements pourraient nécessiter ce nouveau dispositif.

Technologie européenne

Québec est la première ville en Amérique du Nord à acquérir et à utiliser le module. Fabriqué en Suisse, il est déjà utilisé dans 90 villes en Europe, selon la Ville de Québec.

Il a couté pour l'instant 95 000 $ à l'administration Marchand. La technologie fonctionne autant en été qu'en hiver, assure Marc des Rivières

La barrière anti-intrusion Armis One

  • Résistance minimale à un camion de 9 tonnes à 50 km/h (750 000 joules);
  • Utilisation quatre saisons;
  • Installation et désinstallation rapides et sans travaux d’ingénierie;
  • Accès sans entrave pour les piétons, les cyclistes et les fauteuils roulants;
  • Accès rapide des véhicules d’urgence (moins de trois minutes);
  • Adaptable à la largeur et au profil de la rue

Évaluation des risques

La Ville se défend d'avoir installé de tels dispositifs près de 10 ans après les évènements de Nice, qui a l'effet d'un wake up call planétaire, selon Marc des Rivières.

Des policiers sur la promenade des Anglais scrutent la scène de l'attentat.

Des policiers sur la promenade des Anglais, le lendemain de l'attentat de Nice, en 2016

Photo : Getty Images / VALERY HACHE

Chaque évènement, on l’a toujours regardé, analysé puis déployé des choses. On voit une accélération des évènements. C'était opportun pour nous de continuer à réfléchir et arriver aujourd'hui avec un produit comme celui-là qui va nous donner une certaine assurance, souligne Marc des Rivières.

Il y a une analyse qui et faite en fonction de ce qui se passe à Québec et l'analyse de risque nous permettait de mettre en place les moyens qu'on jugeait appropriés. Maintenant, tout ça, ça évolue

Il prévient toutefois que le risque zéro n'existe pas. On peut protéger tous nos évènements [...] mais souvent ce n'est pas sur les lieux où les sites sont sécurisés que les choses se passent, c'est à l'extérieur. On ne pourra jamais protéger 1800 km de trottoirs. Par contre, aux endroits où on a de grands regroupements, rassemblements, c'est là qu'on va privilégier un moyen comme celui-là.

Par exemple, le dispositif est efficace pour des évènements statiques et des sites fermés, moins pour les évènements dynamiques comme le Marathon de Québec ou le Grand prix cycliste de Québec. C'est difficile de protéger 42 km. On va travailler avec d'autres moyens, prévient Marc des Rivières.

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway