La vie de l'ancien préfet de La Matanie et ex-maire de Grosses-Roches, André Morin, décédé jeudi, est salué par ceux qui l'ont côtoyé et qui se souviennent de son engagement politique, notamment envers la région.

Un texte de Cédric Bérubé

André Morin a occupé les fonctions de maire de la municipalité de Grosses-Roches de 2013 à 2017. Durant son mandat, ses pairs l'avaient élu à titre de préfet de La Matanie, fonction qu'il a occupée pendant deux ans.

La directrice de la Cuisine collective de la région de Matane, Hélène Jolicoeur, se souvient de l’arrivée d’André Morin au sein du conseil d'administration de l’organisme.

L'arrivée du montréalais d’origine dans le C. A. a coïncidé avec sa propre intégration dans l’équipe de la cuisine collective.

C’est difficile, c’est quelqu’un de qui j’étais personnellement très proche. Il était important pour l’organisme, relate Hélène Jolicoeur. Selon elle, la cuisine collective tenait particulièrement à cœur à André Morin.

Hélène Jolicoeur est directrice de la cuisine collective de Matane. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Emma Guerrero Dufour

Avant de s'installer en Gaspésie, André Morin a œuvré pendant 50 ans dans le monde syndical. Il a notamment été vice-président de la Centrale des syndicats du Québec. Il a aussi été enseignant pendant de nombreuses années, avant de devenir directeur administratif du Collège Notre-Dame, à Montréal.

C’est quelqu’un qui a eu plus d’une carrière, dit Hélène Jolicoeur.

Une fois établi en Gaspésie, André Morin s’est aussi impliqué à titre de président de la Société d’action nationale de Matane ainsi qu’à la tête du Parti québécois à Matane.

« Il [André Morin] a été une figure politique importante des dernières décennies », soutient Pascal Bérubé.

Photo : Radio-Canada / Marguerite Morin

Le député péquiste dans Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, se souvient avant tout d’un homme généreux.

André Morin a été un homme remarquable, que j’ai connu dans différentes fonctions, soit comme président du Parti québécois dans la circonscription de Matane, comme maire de Grosses-Roches ou comme préfet de la MRC de la Matanie.

Le député souverainiste, tout comme Hélène Jolicoeur, a eu l'occasion d’échanger avec André Morin, peu avant qu’il ne décède. J’ai été très ému d'échanger avec lui sur ce qu’il laisse comme legs d’engagement social et communautaire. C’était vraiment un homme remarquable.