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La démolition du bâtiment qui borde la piscine Saint-Marc dans le parc Antoine-St-Onge à Shawinigan est mise en pause officiellement par Québec en raison de considérations patrimoniales.
La vespasienne est maintenant officiellement protégée par la Loi sur le patrimoine culturel. Le ministre Mathieu Lacombe a signé un avis de classement pour le bâtiment afin de protéger un immeuble remarquable qui était menacé de démolition.
Avec cet avis de classement, le ministre Lacombe indique qu’il ordonne de façon officielle l’arrêt des procédures de démolition du bâtiment.
Je m'assure que le bien soit maintenant traité comme s'il était déjà classé. Autrement dit, il ne sera pas démoli. Nous avons le devoir collectif de trouver des solutions pour conserver et valoriser les bâtiments existants au bénéfice des générations actuelles et futures, écrit le ministre dans un communiqué de presse.
La vespasienne illustre l'émergence de la piscine comme infrastructure de salubrité publique, de sports et de loisirs dans les municipalités du Québec. Elle est ainsi un témoin significatif de la mise en place d'un premier réseau d'équipements récréatifs et sportifs au service des citoyennes et des citoyens, peut-on lire dans un communiqué du ministère.
La démolition de la vespasienne a été prévue par Shawinigan dans le cadre des importants travaux de réfection de la piscine Saint-Marc. La Ville affirmait qu’elle n’avait pas les moyens de rénover le bâtiment tout en respectant les limites budgétaires du projet.
Le maire de Shawinigan, Michel Angers, affirme que le ministre Lacombe n'avait pas toutes les informations entre les mains pour prendre cette décision. Il va d'ailleurs réclamer une rencontre avec le ministre pour infirmer cette décision.
Il estime que, si la décision est maintenue, le délai avant la complétion des travaux pourrait être repoussé à 2028, au risque pour la Ville de perdre des subventions pour la réfection de la piscine et du parc.
Le ministère a affirmé que le bâtiment présentait un grand intérêt patrimonial, tant sur le plan architectural qu'historique.
Il a été érigé en 1939 et 1940 selon les plans de l'architecte Jules Caron, qui s’inspirait du courant art déco.