La vallée des 200 volcans, à – 78 mètres. Faille de Panarea, îles Éoliennes, Italie. Laurent Ballesta

ENQUÊTE - Sur notre planète bleue, ce qu’il reste à découvrir se trouve en grande partie sous la surface des océans. Difficiles d’accès, par endroits inaccessibles, les profondeurs océaniques renferment autant d’énigmes que de richesses convoitées.

La surface des océans est l’ultime frontière. Nous disposons d’images satellites de haute précision qui nous permettent d’explorer sur nos écrans les moindres recoins terrestres. Mais nous connaissons encore si peu les mers et les océans qui représentent pourtant les deux tiers de la surface du globe. Et nous comprenons encore mal les modifications majeures qui s’y déroulent actuellement et affecteront le climat comme la vie terrestre. Bien que difficilement accessibles, les terres immergées vont certainement devenir l’objet d’enjeux planétaires dans les prochaines décennies. L’océanologie a de beaux jours devant elle, pour peu que les décideurs en prennent toute la mesure.

Rares sont les humains à s’être aventurés dans les abîmes marins. En rêve, si ! Tel l’écrivain nantais Jules Verne avec son capitaine Nemo. Il a fait du monde abyssal un formidable sujet de fantasmes, heureux et terrifiants. La réalité est plus âpre. On ne compte plus les accidents d’engins submersibles. Comme celui…

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Le Figaro

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La surface des océans, ultime frontière d’un monde où se joue l’avenir de l’humanité

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