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Les 175 membres de la Première Nation de Neskantaga qui avaient été évacués à Thunder Bay en raison de l’inondation de leur seul poste de soins infirmiers sont retournés dans leur communauté, en fin de semaine dernière.
C’est après que Services aux Autochtones Canada (SAC) ait indiqué, dans une lettre envoyée au chef de la Première Nation, que le gouvernement fédéral ne les prendrait plus en charge après le 4 juin.
Le chef Gary Quisses affirme qu’il n’a pas été informé de la raison pour laquelle les évacués ne seraient plus soutenus.
Services aux Autochtones Canada n’a pas répondu aux questions de CBC sur le sujet.

Le chef Gary Quisses de la Première Nation Neskantaga descend d’un avion lors de l’évacuation de sa communauté vers Thunder Bay, en avril.
Photo : CBC / Marc Doucette
Bien qu’un poste de soins infirmiers temporaire ait été installé dans un foyer de Neskantaga, M. Quisses explique qu’il n’y a toujours pas assez d’équipement pour répondre aux besoins des membres de sa communauté.
C’est très difficile en ce moment, souligne-t-il.
Il demande l’aide du gouvernement fédéral pour construire un tout nouveau poste permanent de soins infirmiers à Neskantaga.
Des infrastructures en mauvais état
Le poste de soins infirmiers de la Première Nation de Neskantaga a été construit en 1994 et, selon M. Quisses, il est en mauvais état depuis des années.
Il dessert environ 400 personnes.
Il est déjà assez vétuste et n'a jamais été rénové. Il a toujours des problèmes qui ont fini par nous obliger à demander l'instauration de l'état d'urgence.
La communauté ne dispose pas de soins de santé adéquats, selon lui.
Entre-temps, cette Première Nation est toujours sous le coup d’un avis d’ébullition de l’eau qui est en vigueur depuis 30 ans.
M. Quisses espère que des mesures seront prises rapidement pour améliorer l’état des infrastructures de sa communauté.

Le poste de soins infirmiers de la Première Nation de Neskantaga est fermé depuis le 13 avril à cause d’une inondation.
Photo : CBC / Marc Doucette
Il déplore le fait que les gens ne réagissent que lorsque sa communauté met en place un état d’urgence.
Gary Quisses souligne également que durant les 46 jours d’évacuation à Thunder Bay, les membres de sa communauté ont manqué la récolte de printemps, tandis que les élèves ont perdu de nombreux jours d’école.
Avec les informations de Sarah Law de CBC