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La pluie cause des retards pour les agriculteurs

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Les agriculteurs du Bas-Saint-Laurent accusent deux à trois semaines de retard pour les semis cette année en raison des pluies abondantes du mois de mai.

À la même période l'an dernier, les producteurs agricoles avaient déjà pratiquement terminé les semis.

Quel printemps exécrable pour les maraîchers! Nous, dans le secteur de Saint-Pascal, il mouille tellement qu'on n'est pas capable d'entrer dans les champs.

Aussitôt que nos champs sont un petit peu argileux, ça prend du temps à sécher et on n'est pas capable [d’y entrer]. Personnellement, je suis trois semaines en retard dans mes semences de maïs.

Mario Belzile dans son exploitation.

Sur sa terre à Saint-Pascal, Mario Belzile, copropriétaire de Produits maraîchers Belzile, cultive plus d'une vingtaine de légumes allant du maïs sucré à l'ail, en passant par les betteraves et les courges. La ferme possède également une bleuetière et un vignoble de raisins de table. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Johan Mazars

Même son de cloche chez les producteurs de grains.

Nous autres, dans l'Est-du-Québec, on a 10 % des semences qui sont réalisées, alors on peut s'attendre à ce qu’on ait beaucoup de difficulté cette année sur le plan de la quantité, de la qualité puis de la récolte elle-même, explique Francis Caouette, propriétaire de la Ferme Franscal dans la vallée de la Matapédia, mais aussi président des Producteurs de grains de l'UPA du Bas-Saint-Laurent.

Présentement, 10 % des semis sont en terre, mais on ne sait pas si la semence va germer ou pourrir, ajoute M. Caouette

Un épi de blé dans un champ en Saskatchewan, le 23 juillet 2024.

«Un bon taux d'humidité va nous aider. Puis une sécheresse va faire sécher une plante qui a déjà germé ou émergé. C'est un savant équilibre de tout pour avoir du blé de qualité afin de nourrir le monde! » affirme Francis Caouette.

Photo : Radio-Canada / Cory Herperger

Julie de La Bruère, copropriétaire de la Ferme Geonel spécialisée en grande culture céréalière biologique à Saint-Joseph-de-Lepage, dans la Mitis, se dit tout de même optimiste.

Selon elle, le soleil des prochains jours réchauffera la terre et fera sortir l’humidité du sol. Tout va se mettre en place pour que ça soit les conditions parfaites pour aller semer.

Elle anticipe cependant un surplus de travail.

Julie de la Bruère dans un champ de graminées mûres.

Julie de La Bruère cumule 25 ans d'activité en production de grande culture céréalière biologique. (Photo d'archives)

Photo : Gracieuseté de la Ferme Geonel

Vos producteurs qui vous nourrissent et qui travaillent très fort, d'habitude ils vont réussir à faire 80 heures par semaine. Dans les conditions actuelles, ils vont passer des nuits blanches pour être capables de tout semer en même temps, explique-t-elle.

Et quand on va arriver pour récolter, on va travailler encore plus fort parce que les semis vont tous être prêts en même temps.

Pour Nathalie Lemieux, présidente de l’Union des producteurs agricoles (UPA) du Bas-Saint-Laurent, en entrevue à Info-réveil lundi matin, il y a des avantages et des inconvénients autant quand il y a un surplus de pluie que quand il y a un déficit hydrique.

La pluie peut favoriser certains types de cultures. Si on pense à nos prairies, le fait qu’il y ait de la pluie, ça va favoriser le volume de graminées qu’on va avoir à la récolte de la première coupe.

Nathalie Lemieux devant son champ d'orge.

Nathalie Lemieux, présidente de l'UPA du Bas-Saint-Laurent, acéricultrice et productrice laitière (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Véronique Duval

Pour ce qui est des cultures maraîchères, Mario Belzile souligne que, pour ses cultures qui se font sur sol plus sablonneux, il n’est pas en retard dans son calendrier, malgré la pluie. Les carottes, les betteraves, les pommes de terre sont plantées et ça va bien. Les oignons, les choux, les poireaux, ça va bien aussi avec la pluie : il tombe tellement de pluie qu'on n'a pas besoin d’irriguer, et les cultures se développent bien de ce côté-là.

Ils sont unanimes par contre : le métier d'agriculteur n'est pas ennuyeux.

Chaque saison, on apprend. Il y a un nouvel insecte qu’on ne connaissait pas, il y a une nouvelle mauvaise herbe qui se présente dans nos champs. Ça n’arrête pas. On est en constante adaptation. Ce n’est pas facile, mais c’est le beau du métier : il n’y a rien de monotone, déclare M. Belzile.

Francis Caouette.

Francis Caouette est propriétaire de la Ferme Franscal dans la vallée de la Matapédia, mais aussi président des Producteurs de grains de l'UPA du Bas-Saint-Laurent.

Photo : Gracieuseté de Francis Caouette

Pour Francis Caouette, il est important que la population prenne conscience que ce qui se passe aux champs ne concerne pas seulement les agriculteurs.

On nourrit la population. Ça veut dire qu’il faut qu’on souhaite à toute la population qu’on ait des grains de qualité, qu’on soit capable de manger. Oui, les producteurs doivent en vivre, mais l’important, c’est de nourrir le monde.

On s’en va travailler maintenant! On ne lâche pas et on aime ce qu’on fait, conclut Julie de La Bruère avec enthousiasme.

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