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La pénalité de 10 $ pour les réservations fantômes ne convainc pas les restaurateurs

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Le ministre de la Justice et celui délégué à l’Économie ont annoncé l’autorisation d’appliquer une pénalité de 10 $ par client en cas de réservation fantôme, à partir du 17 juillet.

Dans la région, plusieurs restaurateurs disent faire occasionnellement face à ces « no-shows », des réservations pour lesquelles personne ne se présente.

C’est assez rare qu’il y ait des réservations de gens qui ne se présentent pas, indique Alexandre Picard, gérant et actionnaire du restaurant Horizon Thaï à Rouyn-Noranda.

Le constat est le même à Val-d’Or, au Bar Bistro l’Entracte. C’est arrivé quelques fois, mais ce n’était pas majeur, signale la propriétaire Louiselle Blais.

La façade d'un restaurant sur un bâtiment en coin.

Le Bar Bistro L'Entracte de Val-d'Or pourrait appliquer la mesure dans le temps des fêtes. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Mélanie Picard

En revanche, elle explique avoir plus souvent des réservations de groupe surévaluées.

Des gens vont réserver pour un groupe de 20 personnes, et finalement il y en a 10 : c’est la moitié, raconte-t-elle. On n’est pas un si grand restaurant, on compte 115-120 places. Une différence dans le groupe, ça peut faire en sorte qu’on a refusé d’autres réservations parce qu’on pensait que le restaurant était complet.

« Ça coûte des sous »

C’est aussi ce que constate Alexandre Picard à Horizon Thaï, établissement qui compte une cinquantaine de couverts.

Ç’a une double répercussion : tu as plus de gens sur le plancher parce que tu avais [prévu] une grosse soirée. Puis tu as dit non à des gens qui voulaient manger chez toi, explique-t-il.

C’est sûr qu’il y a des répercussions, ça coûte des sous.

Au Témiscamingue, l’établissement L’Éden Rouge propose une table champêtre plusieurs fois dans l’année, notamment pendant le temps des sucres. La cheffe et copropriétaire, Angèle-Ann Guimond, constate que les réservations de groupe posent plus de problèmes depuis la pandémie.

La ferme de l'Éden Rouge.

L'Éden Rouge est situé à Saint-Bruno-de-Guigues. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Annie-Claude Luneau

Les gens réservent pour des tables de 15, de 12, mais se présentent seulement à 8 ou 6, précise-t-elle, expliquant que quand ces absences, même d’une seule personne, se répètent sur plusieurs groupes, elle peut rapidement se retrouver avec 10 personnes de moins que prévu.

C’est aussi 10 factures de moins pour les serveuses qui se sont déplacées. Parfois, 10 personnes de moins, ça ferait en sorte que j’aurais une personne de moins sur le plancher, indique Angèle-Ann Guimond.

Sensibiliser plutôt que pénaliser

Pour contrer ce problème, sur les grosses réservations, Angèle-Ann Guimond demandait déjà une garantie aux clients et se faisait confirmer le nombre exact la veille de la réservation.

Elle hésite encore à mettre en place cette nouvelle pénalité de 10 $, éventuellement pendant le temps des sucres.

Est-ce qu’on va l’instaurer sur notre plateforme web? Est-ce qu’on va automatiser le tout? Parce que c'est quand même une charge administrative supplémentaire, d'autant plus que la pénalité, c'est 10 $ par no-show, rappelle-t-elle.

Ça va ajouter une charge administrative pour une pénalité qui n'est pas très grosse.

Et plusieurs conditions encadrent cette pénalité. Le risque de pénalité doit être expliqué clairement et le client doit pouvoir annuler sa réservation en tout temps par un moyen technologique. Le restaurateur est tenu de communiquer avec le client dans les 6 à 48 heures avant le moment de la réservation pour la confirmer.

Surtout, le montant n’est applicable que si aucun membre du groupe ne se présente à l’heure prévue. Ces pénalités ne sont donc pas utiles pour les groupes surévalués.

Une terrasse de restaurant.

Le restaurant Horizon Thaï compte une cinquantaine de places. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Alex Perreault

À Val-d’Or, Louiselle Blais pourrait la mettre en place pendant le temps des fêtes, pas pour pénaliser, mais pour sensibiliser la clientèle, indique-t-elle.

De son côté, le restaurant Horizon Thaï ne la mettra pas en place.

On a toujours cultivé quelque chose de beau avec notre clientèle, explique Alexandre Picard. On essaie de développer une relation amicale et respectueuse, donc on n’a pas l’intention de mettre en place cette pénalité-là.

Il souhaite poutant que les clients comprennent l’importance de réserver pour le bon nombre de personnes.

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