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Selon la santé publique de Sudbury et du district, la naloxone ne pourrait pas réduire les effets secondaires de certaines drogues illégales mélangées, trouvées dans les rues de la ville du nickel.
Selon Sam Mortimer, une infirmière avec le bureau de santé, un adultérant mélangé aux drogues de rues rend les surdoses difficiles à inverser.
Nous avons dû adapter notre réponse et nous assurer que les messages que nous transmettons au public soulignent réellement à quel point l'approvisionnement est toxique , a-t-elle déclaré.
L’infirmière indique que les drogues sont souvent contaminées par des benzodiazépines et de la xylazine, un tranquillisant pour animaux non approuvé pour l'usage humain, ce qui entraîne des surdoses de plus en plus complexes.
Ces substances peuvent amplifier les symptômes d’une intoxication aux opioïdes, explique-t-elle.
Nous remarquons lors d’une intoxication typique que les lèvres et les doigts deviennent bleus ou mauves. La peau peut peler en fonction de son teint, les pupilles changent, des bruits d’étouffement, de la difficulté à respirer, de la somnolence, et des difficultés à se réveiller, indique Mme Mortimer.
Mme Mortimer souligne que les symptômes sont amplifiés avec l'ajout de benzodiazépines et des tranquillisants.
Une situation plus difficile pour les travailleurs
Kaela Pelland, la directrice de l’engagement du Réseau ACCESS Network, un organisme de réduction de risques de méfaits dans le Grand Sudbury, estime que les travailleurs de première ligne éprouvent de la difficulté dans la gestion de la crise des opioïdes.

Kaela Pelland, du Réseau ACCESS Network, affirme que les intervenants du milieu subissent de la détresse émotionnelle à cause de la souffrance des patients.
Photo : Radio-Canada / Bienvenu Senga
Elle estime que la situation s’est aggravée ces dernières années en raison de la complexité des produits et des méfaits.
Lors de la dernière année, nous constatons une augmentation des surdoses complexes et des blessures que reçoivent les personnes qui ne s’injectent pas. C’est un aspect sur lequel nous avons dû en apprendre davantage, déclare Mme Pelland.
Être témoin de la souffrance des gens avec une dépendance, ça brise le cœur, selon elle.
Sam Mortimer espère que les services de santé continueront à offrir de la naloxone, malgré la récurrence de tranquillisants.
Avec les informations de CBC