La mine Kiena de Val-d’Or a fait un pas vers l’électrification de son parc de véhicules miniers avec l’acquisition de deux camions de transport souterrain à batterie.

Les deux véhicules Minetruck 42 SG sont les 11e et 12e vendus par Epiroc au Canada, et les deux premiers au Québec. D’une capacité de 42 tonnes, ils sont munis d'une batterie électrique d’une autonomie de quatre heures et demie.

La direction de la mine Kiena y voit une avancée importante dans sa transformation vers des activités minières durables.

Le principal avantage, c’est d’améliorer l’environnement de travail de nos employés en remplaçant le diesel, précise Simon Fontaine, surintendant des opérations à la mine Kiena. On limite les émissions de particules et les gaz à effet de serre, mais aussi la chaleur qui est émise. C’est plus confortable et sain pour nos équipes.

Simon Fontaine, surintendant des opérations à la mine Kiena

Photo : Radio-Canada / MARC-ANDRE LANDRY

Une baie de chargement sous terre a été construite pour permettre aux camions de changer la batterie en moins de 10 minutes.

En plus des autres avantages, ce sont des équipements plus productifs, ajoute M. Fontaine. Ils sont plus rapides et plus puissants, ce qui va nous permettre de déplacer plus de matériel dans la même période. Tout le monde en sort gagnant.

Epiroc et ses compétiteurs se livrent une course pour produire davantage de véhicules électriques destinés à l’industrie minière.

Mathieu Gravel, gestionnaire de compte pour Epiroc Canada

Photo : Radio-Canada / MARC-ANDRE LANDRY

La vision chez nous, c’est d’offrir d’ici 2035 une option électrique pour chacun de nos modèles, que ce soit les équipements de forage, les scoops ou les camions. C’est l'avenir du domaine minier, souligne Mathieu Gravel, gestionnaire de comptes pour Epiroc Canada.

Mine Kiena assure d’ailleurs que ce premier achat n’est qu’un premier pas en ce sens.

On sent que les fournisseurs vivent une course pour développer des produits. Les mines sont friandes de les acquérir parce qu’on voit des gains sur toutes les facettes, conclut Simon Fontaine.