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La météo des derniers jours complique le travail des agriculteurs. La pluie abondante a retardé la coupe, le séchage, l’emballage et l’entreposage du foin.
Le mois de juin est une période cruciale pour les agriculteurs. En règle générale, cette période leur permet d’effectuer une première fauche de leurs champs.
Pour mener à terme cette tâche, la météo doit être clémente, car le foin doit atteindre un taux d’humidité précis avant d’être mis en ballot. Ce qui fait craindre le pire aux producteurs.
L’an passé, on [avait prévu de] presser le dimanche. […] Le samedi après-midi il n’y avait rien annoncé, mais il y a eu orage. […] Mon foin, scrap [sic], complètement scrap [sic], explique la copropriétaire de la Ferme Robin Morin, Nathalie Tanguay.

La co-propriétaire de la Ferme Robin Morin, Nathalie Tanguay, espère que la météo ne viendra pas abîmer sa récolte.
Photo : Radio-Canada / Claude Bouchard
Cette année, le foin a pu être fauché mercredi, dès que la pluie a cessé et que l’humidité du champ s’est évaporée.
Comme le foin de Nathalie Tanguay est destiné à des chevaux, il nécessite une fenêtre de cinq jours de séchage avant d’être pressé. C’est donc une véritable course contre la montre pour elle et son équipe, qui se croisent les doigts.
Je ne suis pas quelqu’un de très croyant dans la vie, mais là, je prie !

Un champs de blé. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Ken Townsend
Trop beau pour être vrai
Cet instant de répit ne sera toutefois pas éternel. Dès lundi, une vague de pluie devrait toucher une majeure partie de la région.
Ça va faire son entrée, probablement tard lundi soir ou dans la nuit de lundi à mardi, et ça va s’installer pour plusieurs jours. Pendant au moins trois jours, on va avoir une série d’impulsions qui vont balayer le Saguenay–Lac-Saint-Jean, ce qui fait qu’on aurait un autre potentiel d’aller chercher 20 millimètres de pluie pour le début juillet, précise le météorologue d’Environnement Canada, Julien Pellerin.

Un champ avec de l'eau. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Corentin Mittet-Magnan
Un grain de génie
Pour les producteurs de grains, l’ennemi numéro un est le temps froid. Comme le mercure est demeuré bas au début de l’été, certains ont dû adapter leurs pratiques.
Le président régional des Producteurs de grains, Pierre Murray, précise que certaines céréales ont besoin de plus de temps pour arriver à maturité. Certains vont donc devancer la plantation de plantes, comme le blé et en repousser d’autres, comme l’orge.

Pierre Murray est le président des producteurs de grains du Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Photo : Gracieuseté : Union des producteurs agricoles
Les agriculteurs sont unanimes : ils espèrent que le mois de septembre sera chaud afin de maximiser la croissance de leurs plants avant l’arrivée de l’automne.