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L’hiver semble avoir été moins difficile que d’autres pour les colonies d’abeilles de la province. Toutefois, les apiculteurs s’inquiètent devant l’approche d’une nouvelle menace provenant de l’autre côté de l’Atlantique.
Le président des apiculteurs du Québec et propriétaire de l’entreprise Miel Raphaël à Alma, Raphaël Vacher, estime que les pertes varient entre 20 et 25 % cette année. Même si la proportion semble énorme, il assure qu’elle est moins importante que par le passé. La situation s’explique en partie par une meilleure gestion du varroa, un acarien tueur d’abeilles qui fait des ravages depuis quelques années.
Un autre parasite préoccupe toutefois Raphaël Vacher et ses confrères. Il s’agit du tropilaelaps, un acarien encore plus destructeur originaire d’Asie.
C’est certain que nos apiculteurs ne souhaitent pas l’avoir. C’est une épée de Damoclès. Ces deux parasites combinés ensemble pourraient faire très, très mal.
Ce parasite se reproduit beaucoup plus rapidement que le varroa. Il migre tranquillement vers le reste de l’Europe, d’où les apiculteurs d’ici importent parfois des reines.
On le retrouve maintenant en Europe de l’Est. Il ne faudrait pas qu’il se retrouve en Europe de l’Ouest, indique M. Vacher.
L’an dernier, certaines reines étaient importées d’Ukraine. Il est désormais interdit de le faire à cause des risques de propagation du tropilaelaps.
Des gestes simples pour protéger les abeilles
La situation et l’état de santé des abeilles préoccupent aussi le copropriétaire de l’entreprise almatoise Miel des ruisseaux. Il espère que les apiculteurs vont essayer autant que possible d’éviter d’importer des reines pour leurs colonies.
Pour ce faire, il rappelle qu’il faut d’abord prendre soin des abeilles qui sont déjà ici. Éviter de tondre le gazon pendant le mois de mai est déjà une initiative très efficace, selon lui, car elle contribue à la biodiversité.
Planter des arbres fruitiers sur son terrain est un autre conseil qu’il prodigue pour aider les abeilles à cueillir toutes sortes de nectars variés.