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La guerre tarifaire stimule le maillage entre restaurateurs et producteurs locaux

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Les acteurs du milieu de la restauration du Bas-Saint-Laurent estiment que le maillage local est de la plus grande importance dans le contexte de la guerre tarifaire avec les États-Unis.

Le salon de l’Association Restauration Québec (ARQ) s'est tenu mardi à Rivière-du-Loup sous le thème Contacts Bas-Saint-Laurent. L'événement a réuni près de 35 exposants, dont 15 petites entreprises de transformation bioalimentaire du Bas-Saint-Laurent.

Le but de l’exercice est de stimuler l’approvisionnement local.

Éric Villeneuve, propriétaire de l'entreprise Ça goûte le bois! à Mont-Carmel, offre depuis déjà cinq ans notamment des pestos et des sirops issus de la cueillette en forêt. Il constate un engouement envers les produits locaux avec la guerre commerciale qui fait rage.

Avec ce qui se passe de l’autre côté de la frontière, c'est une chance à saisir pour se faire connaître de plus en plus et pour que les gens puissent perdurer dans leurs habitudes d'achat, estime-t-il.

Éric Villeneuve et ses produits.

«Avoir nos produits servis à la table directement, ça donne envie aux gens de poursuivre l'aventure à la maison et acheter nos produits dans différents points de vente», explique le propriétaire de l'entreprise Ça goûte le bois! de Mont-Carmel, Éric Villeneuve.

Photo : Radio-Canada / Veronique Duval

Si ça prend ça pour que le monde encourage les entreprises dans leur ville, dans leur province, tant mieux, on va le prendre!, s’exclame Sylvain Dumont, copropriétaire des Jardins du Témis, à Dégelis au Témiscouata.

C'est peut-être une tendance générale de commencer à comprendre que c'est important d'encourager les produits locaux, que c’est assez logique, que ça fait du sens pour tout en fait, renchérit Stéphanie Proulx, copropriétaire de Perle Blanche à Sainte-Françoise dans Les Basques, dont la passion est la création de produits uniques à base d’ail.

Sylvain Dumont.

Le sirop d'ail noir des Jardins du Témis est utilisé par plusieurs restaurateurs, selon Sylvain Dumont, copropriétaire de l'entreprise.

Photo : Radio-Canada / Veronique Duval

Un espace nécessaire

Le vice-président aux affaires publiques à l’Association Restauration Québec, Martin Vézina, explique que l’ARQ organise des salons similaires dans toutes les régions du Québec et que cet espace est nécessaire.

La restauration, c'est une vitrine de produits. Souvent, les produits commencent en restauration et se développent au détail parce que le consommateur le découvre dans son assiette, l’aime et veut s’en procurer chez le producteur ou en magasin, souligne-t-il.

Martin Vézina

«Notre objectif, c'est simple. C'est de provoquer des maillages entre oui des transformateurs, des producteurs nationaux, mais aussi des gens de la région du Bas-Saint-Laurent et de créer des maillages pour justement favoriser l'achat local et mieux faire connaître notre terroir», affirme Martin Vézina, vice-président aux affaires publiques à l'Association Restauration Québec.

Photo : Radio-Canada / Veronique Duval

Il mentionne que l’industrie de la restauration fait déjà une fervente promotion de l’achat local, notamment avec le programme Aliments du Québec au menu, une certification pour les restaurants qui mettent 70 % de produits locaux dans leurs assiettes. Avec la situation politique actuelle, beaucoup d’exploitants sont à la recherche de moyens pour s’améliorer et aller chercher plus de produits locaux à travers les distributeurs, souligne-t-il.

Nouveaux partenariats

Pierre-Olivier Ruest, copropriétaire du restaurant Le Loft, à Rivière-du-Loup, était parmi les premiers restaurateurs à venir rencontrer les exposants.

Pierre-Olivier Ruest.

Pour Pierre-Olivier Ruest, copropriétaire du restaurant Le Loft à Rivière-du-Loup, la volonté de mettre plus de produits locaux au menu est bien présente parmi les restaurateurs, même si la marge de manoeuvre financière est parfois mince dans son domaine.

Photo : Radio-Canada / Veronique Duval

Aujourd'hui, ça représente une économie de temps parce qu’on peut se déplacer rapidement puis venir voir tout à la même place. On repart avec plusieurs échantillons à essayer, plusieurs contacts via courriel. Il y aura sûrement des affaires qui vont se faire suite au salon, témoigne-t-il.

Au kiosque de L'association Les Saveurs du Bas-Saint-Laurent, un réseau de près de 200 membres œuvrant dans le secteur bioalimentaire, la mission du jour est de représenter les 175 autres producteurs et transformateurs bioalimentaires de la région qui n’ont pas pu se déplacer aujourd’hui.

On est là pour les représenter, mais aussi échanger avec les restaurateurs. S’ils ont des besoins particuliers, on peut les accompagner pour trouver des produits locaux, explique Justine Bélanger, agente aux communications pour Saveurs du Bas-Saint-Laurent.

Stéphanie Proulx.

Stéphanie Proulx, copropriétaire de Perle Blanche, estime que la présence de ses produits dans les menus des restaurants est tout aussi importante que dans les marchés publics, dans les épiceries et en ligne.

Photo : Radio-Canada / Veronique Duval

Le Bas-Saint-Laurent se démarque

Pour Marielle Beaulieu, fille des propriétaires de la Fromagerie du Littoral, à Baie-des-Sables, il y a déjà une belle solidarité entre les restaurateurs et les producteurs bioalimentaires au Bas-Saint-Laurent. On a déjà une clientèle qui est très fidèle. Les gens sont habitués à s'entraider pour la survie dans les régions plus éloignées. Ça permet de faire évoluer et de dynamiser nos milieux, affirme-t-elle.

Le milieu de la restauration bas-laurentienne a d'ailleurs récolté plusieurs honneurs au cours des deux dernières semaines pour l’utilisation créative et abondante des produits locaux, notamment dans le Guide Michelin et au Gala des Lauriers de la gastronomie québécoise.

Marielle Beaulieu et Carole Castonguay.

Marielle Beaulieu, fille des propriétaires de la Fromagerie du Littoral, à Baie-des-Sables et sa mère, Carole Castonguay, saisissent chaque occasion de faire rayonner leurs produits.

Photo : Radio-Canada / Veronique Duval

La région a été célébrée par plusieurs prix. On voit là un terroir intéressant, estime Martin Vézina de l’ARQ.

Cependant, il se dit particulièrement préoccupé par les difficultés de recrutement de personnel rencontrées par ses membres hors de la région métropolitaine en raison des restrictions récentes concernant l’embauche de travailleurs étrangers temporaires.

Par ailleurs, il espère que la nouvelle réglementation sur les pourboires ne causera pas de désaffection au sein du personnel de service qui évolue dans le domaine de la restauration.

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