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Une centaine de personnes se sont réunies mercredi à Alma à l'occasion du conseil général en région de Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ). Lors de l'événement, plusieurs représentants de l'organisation n'ont pas hésité à critiquer le gouvernement du Québec.
Le président du Conseil régional FTQ Saguenay–Lac-Saint-Jean, Dany Bolduc, déplore l'étendue des projets de loi récemment présentés par la CAQ.
On fait face à des projets de loi du gouvernement de la CAQ qui sont énormes, qui touchent la forêt, l'énergie, le droit des travailleurs. On a quatre députés de la CAQ et une ministre dans la région, des marionnettes qui regardent passer le train, soutient-il.
La présidente de la FTQ, Magali Picard, était également présente pour le conseil mercredi. Elle a entre autres vivement critiqué le projet de loi 89, qui vise à limiter la durée des grèves.
Le projet de loi 89 vient amener un déséquilibre complet dans le rapport de force de la négociation collective. C'est inacceptable que ce gouvernement-là nous fasse reculer de plus de 40 ans, lance-t-elle.

Magali Picard, présidente de la FTQ.
Photo : Radio-Canada / Kenza Chafik
Le projet de loi 69, qui vise à modifier le cadre réglementaire du secteur énergétique, est aussi dénoncé. La FTQ craint qu'il ouvre la porte à la privatisation d’Hydro-Québec.
Il faut être complètement déconnecté pour commencer à donner au privé la rentabilité de notre vache à lait au Québec qui est notre électricité. Il faut vraiment être déconnectée et il faut vraiment travailler pour le 1 % de riches, décrie Magali Picard.
On voit qu'on est mené par des comptables qui en n'ont rien à faire, poursuit-elle.
La réforme du régime forestier a également fait l'objet de discussions, alors que des manifestants autochtones perturbent les travaux forestiers au nord du lac Saint-Jean depuis plusieurs jours.
La présidente de la FTQ assure que son organisation est solidaire avec les manifestants et dit comprendre leur mécontentement.
Ils veulent être capables de un développer de l'emploi dans leur communauté, d'être capable d'avoir des centres de développement de la main-d'œuvre. Ils veulent aussi être capables d'avoir leur part du gâteau sur cette richesse naturelle, soutient Magali Picard.
On n'est pas ennemi des barrages, on n'est pas fâché contre les Premières nations, bien au contraire, on veut travailler avec eux, ajoute-t-elle.
Hommage à la marche Du pain et des roses
Les participants au conseil général en région ont aussi souligné le 30e anniversaire de la marche Du pain et des roses. Des membres de la FTQ et des Almatois ont marché dans les rues de la ville à l'occasion.
La vice-présidente Femme au bureau de la direction de la FTQ, Maryève Boyer, rappelle que le symbole du pain visait à dénoncer la pauvreté chez les femmes lors de la marche de 1995.

La FTQ a invité ses membres et la population à marcher dans les rues pour le 30e anniversaire de la marche Du pain et des roses.
Photo : Radio-Canada / Kenza Chafik
Elle souligne également que les roses symbolisent un monde où il y a moins de violence envers les femmes et où elles ont accès à des emplois moins précaires.
On se rend compte que 30 ans plus tard, malheureusement, ce combat là est encore d'actualité et que le droit des femmes recule, déplore Maryève Boyer.