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La fermeture pour une durée indéterminée de l’usine Arbec de Parent, en Haute-Mauricie, plonge la communauté dans l’incertitude.
400 personnes habitent ce petit secteur isolé à 2h30 au nord du centre-ville de La Tuque. Arbec est le principal employeur. En temps normal, 125 personnes y travaillent. La fermeture temporaire de l’usine plonge le secteur dans un climat d’incertitude économique.
Pas d’usine à Parent, y’a pas de village à Parent
La fermeture est prévue pour une période de six à huit semaines, et touche une centaine d’employés. Quelques-uns demeurent en poste, notamment au séchage et au transport du bois.
Si demain matin, cette usine-là n’existe plus, bien Parent n’existera probablement plus de la carte non plus, parce qu’il n’y aura plus grand chose à faire là-bas, à part de la chasse et de la pêche, se désole le conseiller syndical à la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), Joël Tremblay.
Le marché du bois est devenu très instable depuis l'imposition de tarifs par l'administration Trump. La refonte gouvernementale des règles d’exploitation de la forêt et les blocages de routes par des autochtones contribuent aussi à l'imprévisibilité.
Déclaration écrite de la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette Vézina:
D'abord, je souhaite dire que je suis de tout cœur avec les travailleurs ainsi que leur famille. D’ailleurs, dès que j'ai été informée de la fermeture, j’ai contacté ma collègue Kateri Champagne Jourdain, la ministre de l’Emploi, afin de s’assurer que les travailleurs touchés soient accompagnés. Les conditions de marché actuelles contraignent certaines entreprises à prendre des décisions difficiles comme l'arrêt de leurs opérations pour une durée indéterminée. Le projet de loi modernisant le régime forestier est actuellement à l’étude et permettra d’améliorer l’environnement d’affaires de la filière forestière. C’est là-dessus que je travaille quotidiennement!
Rémabec comprend très bien la situation au moment où on se parle, mais eux sont liés par le marché, assure Joël Tremblay. Ils espèrent que dans les six à huit semaines, le marché va reprendre un peu de vigueur et que l’usine va pouvoir redécoller à pleine capacité, ajoute-t-il.
Avec les informations de Barbara Leroux