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La signalisation temporaire sera bonifiée à Saint-Célestin pour réduire le flot de circulation sur le rang Saint-Joseph, coupé en deux par l'affaissement d'un ponceau survenu il y a trois semaines.
Le rang était largement utilisé par des gens qui souhaitaient économiser quelques minutes pour rejoindre l’autoroute 20 vers l’ouest. Malgré la fermeture du rang, plusieurs continuent de passer par Saint-Célestin et empruntent des petites routes de campagne pour éviter le ponceau affaissé.
Le ministère des Transports a installé un panneau à message variable sur l’autoroute 55 pour informer les automobilistes de la fermeture. Mais aux yeux de certains résidents, c’est insuffisant.
La vraie solution, c’est au village de Saint-Célestin, à l’intersection, d’indiquer circulation locale seulement en direction du rang Saint-Joseph, dénonce Paul Girard, un résident de Saint-Célestin.
La mairesse Sandra St-Amour croyait que le panneau à affichage variable serait suffisant pour limiter le flot de circulation. On voudrait améliorer en amenant un panneau orange fluorescent avec un message fixe qui indique la fermeture du rang, explique-t-elle.
Sauf que depuis trois semaines, un camion a heurté un lampadaire, de la machinerie agricole a arraché des fils électriques, un homme désorienté a fait demi-tour et causé un accident. Des événements qui démontrent selon les gens du coin que le secteur n’est pas conçu pour accueillir autant de trafic. Lors du passage de notre équipe, un camion semi-remorque a réussi de peine et de misère à faire un virage très serré sur la route Girard.

Depuis la fermeture du rang Saint-Joseph, la circulation sur la route Girard a passablement augmenté.
Photo : Radio-Canada / Maxime André
Frédéric Toupin est un des associés de la scierie Cojovi Toupin et fils, située à l'embranchement du rang Saint-Joseph et de la route Girard, un petit chemin de terre qui fait office de détour depuis trois semaines. La petite route en avant, c’est absolument pas conçu pour avoir un flot de trafic comme ça. Elle est défoncée, indique-t-il.
Ici, la route est dangereuse. Il y a un pont, qui n’est pas large, il y a des gens qui vont tomber dedans, déplore Paul Girard.
Le retour à la normale prendra du temps. La mairesse St-Amour admet que l'analyse est encore en cours et la réparation sera importante. Elle souhaiterait rouvrir le rang Saint-Joseph avant l'hiver, mais c’est un souhait pieux, admet-elle.
Ponceau effondré ou non, Frédéric Toupin estime que seuls les automobilistes qui ont besoin de circuler localement devraient emprunter le rang Saint-Joseph. Ça devrait être la route principale, l'autoroute 55. C’est là que le gros du trafic devrait passer. Les camions lourds sont tous censés passer par là, mais ce n’est pas le cas, déplore-t-il.