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La ferme laitière Dupotier de Saint-Donat sera reconstruite. En mai dernier, elle a été complètement détruite par les flammes. Heureusement, aucune vie humaine n'a été perdue, et la grande majorité des 180 vaches laitières a été sauvée in extremis grâce à une mobilisation incroyable de la communauté.
C’est ce qu’a raconté au micro d'Info-réveil lundi matin Nicolas Pelletier, copropriétaire de la ferme avec sa conjointe Nadine Saint-Pierre. Il affirme qu’il n’a pas réfléchi longtemps avant de prendre la décision de reconstruire la ferme.
Depuis que je suis tout petit, je vis pour ça. Je ne me verrais pas faire autre chose. Mon métier, c’est nourrir le monde. Je le fais par passion, même si ce n’est pas toujours facile.
Bien que les souvenirs de l'incendie soient encore vifs, le grand nettoyage et la démolition des décombres touchent à leur fin.

La ferme laitière a été complètement rasée par les flammes le 5 mai dernier. La thèse criminelle avait été écartée par la Sûreté du Québec, mais la cause précise de l'incendie demeure inconnue. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / François Gagnon
Ça achève. Encore une semaine ou deux, puis ça va être derrière nous, mais les souvenirs restent, témoigne le producteur laitier.
Ce qui le marque le plus dans cette histoire, c'est l'immense élan de solidarité observé au moment du drame. Le soir même du sinistre, la communauté, tant rurale qu'agricole, s'est immédiatement mobilisée pour prêter main-forte.
Je n’avais même pas réalisé ce qui se passait encore qu’il y avait déjà des gens pour nous prêter main-forte. C’est ce que je retiens le plus de toute cette catastrophe. Je ne remercierai jamais assez ces gens-là.

Nicolas Pelletier et Nadine Saint-Pierre sont copropriétaires de la ferme laitière Dupotier à Saint-Donat.
Photo : Autre banques d'images / Nicolas Pelletier
En seulement trois heures, les animaux étaient relogés dans sept fermes partenaires. Nicolas Pelletier se souvient d'avoir vu une chaîne humaine de 150 personnes se former pour rassembler les bêtes.
Des amis qui ont des ranchs, des cowboys, c'était capoté. On était dos au feu, alors on ne voyait plus le feu, mais on voyait les gens qui étaient là pour nous, évoque-t-il.
Aujourd'hui, si la passion de nourrir le monde anime toujours M. Pelletier, il s'est mué malgré lui en gestionnaire de projets pour la reconstruction, ajustant même ses plans de culture pour consacrer une plus grande part de ses terres à la production commerciale.

Les travaux de nettoyage devraient être terminés d'ici deux semaines et la reconstruction pourra débuter.
Photo : Gracieuseté de Nicolas Pelletier
Mme Saint-Pierre, quant à elle, supervise le suivi du troupeau encore en pension dans sept fermes de la région.
Malgré de bonnes assurances, le chemin est long et semé d'embûches. Il faut faire attention dans notre reconstruction pour arriver à l'autre bout sans avoir un surendettement, explique M. Pelletier. Il espère trouver des entrepreneurs pour couler la fondation du nouveau bâtiment dès l’automne prochain.
Son objectif, qualifié d’optimiste par ses pairs, est de redémarrer complètement la ferme d'ici la fin de l'été prochain.