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Les légumes et les pousses de la ferme maraîchère du Vert Mouton de Saint-Valérien ne sont plus distribués dans les épiceries de la région. Le couple propriétaire de l’entreprise a choisi de recentrer sa mise en marché vers le contact direct avec la clientèle et les restaurateurs.
Cet hiver, des clients ont d’ailleurs remarqué l’absence de pousses dans les étalages réfrigérés de leur supermarché. Certains d'entre eux ont même pris la peine d’écrire directement à l’entreprise pour s’informer.
En se retirant des épiceries, les maraîchers voulaient être plus cohérents avec leur vision de l’agriculture régionale. Ce qu’on a envie de faire, c’est du circuit court, fait valoir Laurence Fischer.

Une première récolte de basilic est déjà prête à être récoltée dans les serres de la ferme du Vert Mouton à Saint-Valérien.
Photo : Radio-Canada / Lisa-Marie Bélanger
J’ai envie de connaître les gens qui consomment mes produits puis tisser une relation de proximité avec eux.
L’équipe du Vert Mouton cultive toujours des pousses, mais elles sont en vente sous forme de panier livré aux deux semaines. Moi je m’engage à te les produire, toi, tu viens les chercher. Tu y as accès, mais pas à travers un intermédiaire qui empoche 30 % des profits , indique l’entrepreneure.
Selon Donald Dubé, la vente de pousses en épicerie a permis au couple de garder le contact sur une base annuelle avec leurs clients. Mais ça n’a jamais été très rentable de le faire, confie-t-il.
La présence en épicerie pour des petites fermes comme la nôtre, elle n’est pas rentable. Sur court, moyen, long terme, elle ne l’est pas. Et ce type de mise en marché là est coûteux.
Le coût des contenants dans lesquels étaient distribuées les pousses a bondi, de même que le prix des étiquettes et des adhésions. Le jeu n'en valait tout simplement plus la chandelle selon les deux entrepreneurs qui visent non seulement la rentabilité, mais aussi la profitabilité.
Tu veux te constituer un fonds de roulement. Tu veux pouvoir investir dans ton entreprise éventuellement sans devoir t’endetter alors il faut que tu engranges du capital pour ça, ajoute Donald Dubé.

Les plans de brocoli, kale, chou-rave et navet japonais ont été plantés dans les champs cette semaine.
Photo : Radio-Canada / Lisa-Marie Bélanger
Le couple est serein avec sa décision de se retirer des épiceries.
La 16e saison de la ferme maraîchère est déjà bien entamée. Les serres débordent de tomates qui commencent à peine à rougir et de concombres libanais. Ces derniers seront livrés à la cheffe Colombe St-Pierre pour l’ouverture spéciale de sa cantine côtière du 30 mai au 1er juin.
La saison des cultures est courte et intense. Les neuf employés s’affairent à mettre en terre les plants de brocoli et de kales. Les maraîchers seront présents samedi au premier marché public de la saison à Rimouski.