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Des Irano-Canadiens vivant en Saskatchewan observent l'évolution du conflit entre l'Iran et Israël avec un mélange de crainte, de tristesse et, pour certains, d'espoir prudent, alors que les tensions se poursuivent.
Le cessez-le-feu proposé par le président Donald Trump, qui est entré en vigueur mardi, semble très fragile, tandis que l'Iran et Israël s'accusent mutuellement de l'avoir violé.
L'évolution constante des hostilités a suscité des émotions intenses et contradictoires pour le directeur général de l'Association culturelle iranienne de Saskatoon, Pooyan Arab.
Il y a eu un certain soulagement. À voir à quel point certaines [des frappes israéliennes] sont ciblées, mais il y a aussi beaucoup de douleur à savoir que, quelle que soit la cible d'une attaque, il y a forcément des victimes parmi la population civile, affirme Pooyan Arab.
M. Arab ajoute qu'il est difficile de rester en contact avec les membres de sa famille restés en Iran.
Le gouvernement a mis en place un filtrage très strict de l'Internet et le système téléphonique ne fonctionne pas correctement, explique-t-il.
Cette absence de contact est très stressante.
Pooyan Arab soutient que de nombreux membres de la communauté iranienne de Saskatoon s'inquiètent non seulement de la sécurité des membres de leur famille, mais aussi de ce qui pourrait arriver si les combats cessaient.
D'après notre expérience avec le gouvernement iranien, nous savons que lorsque des événements de ce genre se produisent, la prochaine étape après l'arrêt du conflit est d'entamer une répression sévère contre la population, dit-il.
Un changement de régime souhaité
Shima Aghaaminiha, basée à Regina, a immigré au Canada il y a un peu plus de quatre ans. Elle dit avoir été contrainte à l'exil par le régime islamique en Iran.
La femme originaire de Téhéran estime que le conflit actuel pourrait être l'occasion de faire disparaître le régime qu'elle a fui.
Ce serait encore plus terrifiant si la guerre se terminait sans changement de régime, estime-t-elle. Parce que la nation iranienne a sacrifié sa vie. Beaucoup.
Shima Aghaaminiha soutient que les Iraniens s'opposent depuis longtemps à ce qu'elle appelle la guerre idéologique du régime.
Elle souhaiterait que le prince héritier en exil, Reza Pahlavi, soit en mesure de guider le pays vers la démocratie.
La majorité de la nation iranienne lui fait confiance, croit-elle.
Le cessez-le-feu n'a pas été négocié au sens traditionnel du terme, selon une experte
Colleen Bell, experte en relations internationales à l'Université de la Saskatchewan, affirme que la trêve annoncée par Donald Trump n'a jamais été concrète, et qu’il ne s'agit pas vraiment d'un accord négocié entre les parties au sens traditionnel du terme.
Donald Trump a annoncé la trêve entre les parties sans réellement poursuivre une trêve négociée, a-t-elle expliqué mardi en entrevue à l'émission Saskatoon Morning de CBC.
Il a en quelque sorte fait l'annonce et a ensuite appelé les parties pour leur dire ce qu'il avait décidé.
Selon l’experte, l'échec de la diplomatie pourrait pousser l'Iran à abandonner les traités internationaux et à se doter d'armes nucléaires en secret.
Elle ajoute que même si les installations iraniennes étaient endommagées par les frappes américaines et israéliennes, il n'est pas possible de détruire les connaissances de l'Iran en matière de technologie nucléaire.
Par ailleurs, Colleen Bell croit que la situation actuelle requiert qu'un pays tiers agisse en tant qu'arbitre neutre.
Cette question nécessite une diplomatie authentique et détaillée entre les parties et pas seulement des tweets envoyés à la volée, affirme Mme Bell.
Avec les informations de Jeffery Tram