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Le plafonnement des seuils d’immigration imposé par Ottawa va avoir l’effet d’un véritable coup de frein sur l’augmentation de la population de Québec, prédit le Conference Board du Canada.
Dans un rapport publié mercredi, l’organisme de recherche indépendant dit s’attendre à ce que la croissance démographique de la région de Québec ralentisse à 0,7 % en 2025.
Cela représente une décélération importante par rapport à la croissance de 2,5 % enregistrée en 2024.

La croissance de la population de Québec devrait s’établir à 0,7 % cette année, selon les prévisions du Conference Board du Canada. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Guillaume Croteau-Langevin
Le taux d’accroissement de la population sera encore plus anémique entre 2026 et 2029 pour s’établir en moyenne à 0,2 % par année.
Le Conference Board du Canada attribue ces prévisions baissières à la décision du gouvernement fédéral d’abaisser considérablement ses cibles d’immigration permanente.
Solde négatif
Pour la première fois depuis que des données sont compilées, le solde migratoire international [de Québec] sera négatif de 2025 à 2027, ce qui se traduira par une baisse cumulative d’environ 3190 personnes durant cette période, écrit l’organisme de recherche dans son rapport.
Avec la levée éventuelle du plafonnement des seuils d’immigration, attendue en 2027, le Conference Board du Canada prévoit que le solde migratoire international retrouvera graduellement ses valeurs positives pour s’établir à 2900 d’ici 2029.

Le Canada devrait accueillir cette année 395 000 immigrants permanents, soit 90 000 de moins par rapport à la cible de 2024. (Photo d’archives)
Photo : iStock
La volonté du gouvernement Legault de réduire de façon importante le nombre d’immigrants permanents accueillis chaque année au Québec risque également d’avoir des impacts sur la croissance démographique de Québec, souligne le Conference Board, et ce, même si cette mesure vise principalement les villes de Montréal et de Laval.
Une telle politique limiterait encore plus les flux d’entrée de migrants, abaissant les attentes en matière d’accroissement démographique et ajoutant des tensions sur les perspectives de croissance de la population active, déjà faibles, peut-on lire dans le rapport.
Impacts sur le marché du travail
Selon le Conference Board, la décélération marquée de la croissance démographique dans la région de Québec va limiter l’offre de main-d’œuvre et contribuer, du même coup, à un resserrement du marché du travail.
Le taux de chômage de Québec, qui est déjà l’un des plus bas parmi les grandes régions métropolitaines canadiennes, devrait atteindre 3,1 % en 2025 et diminuer progressivement par la suite pour s’établir à 3 % en 2029.