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La course de stock-car de Laverlochère fête son 50e anniversaire

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Malgré le risque d'averses, le public et les coureurs sont au rendez-vous pour cette 50e édition de La Rigolade, la mythique course de stock-car de Laverlochère, au Témiscamingue.

Le rendez-vous est important pour les habitants du coin, qui se retrouvent autour de la piste tous les ans depuis 1973.

C’est des gens du village qui ont bâti une petite piste, qui se sont mis à s’amuser sur la piste et ils en ont fait une activité qui revient tous les ans, raconte Stéphane Bergeron, président du comité sport et loisir de Laverlochère.

Idéalement située au début de l’été, cette course est d’abord un moment de retrouvailles familiales et amicales transgénérationnelles.

On est maintenant rendus à trois générations qui coursent. Il y a eu les pères, après ça les enfants, les gars, les filles, puis maintenant les petits-enfants qui coursent. Ça fait partie des histoires de famille, évoque Stéphane Bergeron.

Les courses ont commencé samedi à partir de midi et durent jusqu’au soir et elles reprendront dimanche de 10 h jusqu’à la fin de l’après-midi.

Une histoire de famille

Sur la ligne de départ, parmi les près de 160 coureurs, il y a Jean-Christophe Aylwin.

Originaire de Notre-Dame-du-Nord, il a commencé le stock-car à l’âge de 16 ans, converti à la passion par des amis.

Ce qu’il aime c’est l’adrénaline, le fait d'avoir la puissance du véhicule, le sens de la vitesse, énumère-t-il.

Il amène quatre véhicules sur la course cette année et va concourir dans plusieurs catégories. Il y a huit catégories, établies selon les caractéristiques des voitures.

Il concourt avec son équipe, la Team Crazy, dans laquelle se trouve sa sœur, Frédérique Aylwin.

Quand j’ai eu l’âge de 18 ans, il m’a demandé : "ça te tenterait pas?", raconte-t-elle.

Elle a finalement rejoint l’équipe, séduite par la puissance des véhicules à huit cylindres.

Une femme se tient debout près d'une voiture toute sale et cabossée.

Frédérique Aylwin est une habituée des courses au Témiscamingue. Son frère lui a offert sa première voiture du course. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Lise Millette

Depuis quatre ans, je course dans les huit cylindres puis je finis toujours dans les trois premiers à pas mal toutes les courses revendique fièrement Frédérique Aylwin, qui concourt cette fois-ci dans la catégorie des huit cylindres et des six cylindres.

Elle espère arriver devant sa rivale principale depuis plusieurs années.

J’ai une matante qui course contre moi. Ça fait quelques années que notre objectif c’est de se battre l’une l’autre, raconte-t-elle. Donc à tous les débuts de course, on se fait un petit clin d'œil puis on essaie de se battre!

Des voitures bien préparées

Les véhicules que Frédérique Aylwin conduit sont préparés par son frère.

Il y a toujours deux, trois mois intenses pour être sûr que tous les véhicules soient parfaitement correctes pour les courses, évoque Jean-Christophe Aylwin.

Les voitures de stock-car sont de plus en plus performantes et font l’objet d’une grande préparation, ce qui n’était pas le cas il y a encore une vingtaine d’années.

Dans les premières années, les gens venaient avec leurs autos et c’était quasiment les mêmes autos qui étaient sur la route qu’on mettait dans la compétition. Ils prenaient deux trois jours et ils étaient prêts pour courser, se souvient Stéphane Bergeron. Maintenant, ils travaillent pendant toute l’année à améliorer leurs voitures.

Une voiture de course de stock-car file sur une piste de terre.

Les coureurs se protègent des chocs en installant une cage à l'intérieur du véhicule.

Photo : Radio-Canada / Gracieuseté : Vicky Bergeron

Avec l’augmentation de la puissance des véhicules, il a aussi fallu augmenter la protection des pilotes. Sur les pistes, il est courant d’avoir des chocs entre les voitures, qui font aussi des sorties de pistes. Mais le danger du sport est de plus en plus contrôlé.

Avec les années, on a plus de sécurité. Ça peut être un peu dangereux, mais on est tellement bien surveillés qu’il arrive très peu d'accidents graves, même mineurs, durant une année.

Jean-Christophe Aylwin s’assure notamment d’avoir de bonnes cages de protection dans ses voitures, censées le protéger en cas de choc.

Ça fait plusieurs top [tonneaux] que je fais dans ma carrière, mettons que la cage m’a protégé à plusieurs reprises, confie-t-il. Je m’arrange pour que ce soit bien fait puis bien solide pour pas qu’il m’arrive un accident ça c’est sûr.

2 500 spectateurs attendus

2 500 spectateurs sont attendus par jour sur la fin de semaine à Laverlochère.

Les gens aiment participer et aussi regarder. Qu’il fasse beau, qu’il y ait de la pluie, les gens sont toujours présents, [ils] sont toujours sur le terrain à venir voir les courses, s’enthousiasme Stéphane Bergeron.

D’autres rendez-vous sont prévus dans l’été pour les amateurs de stock-car. Notamment à Béarn les 4, 5 et 6 juillet, où sera présente l’équipe des Aylwin.

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