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La Côte-Nord prête face aux tarifs sur l’acier et l’aluminium

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Le rehaussement des tarifs sur l'acier et l'aluminium ne sème pas la panique sur la Côte-Nord. Des syndicats estiment que les entreprises de la région sont bien positionnées pour esquiver les dommages, bien que l’application prolongée des tarifs puisse représenter un problème.

Mardi, le président américain a signé un décret doublant les tarifs sur toutes les importations d'aluminium, qui s’élèvent maintenant à 50 %. À l'échelle nationale, de nombreux acteurs ont qualifié ces tarifs d’insoutenables à moyen terme.

Le directeur québécois du syndicat des Métallos, Nicolas Lapierre, croit toutefois que la Côte-Nord est temporairement protégée par sa structure industrielle.

Nicolas Lapierre est assis devant une table.

Nicolas Lapierre considère que les entreprises qui doivent acheter de l'acier et de l'aluminium aux États-Unis pour faire de la transformation, en Montérégie et en Beauce notamment, sont plus à risque face à la hausse tarifaire. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Charles-Étienne Drouin

On a très peu de transformation dans la chaîne de production suivant l'aluminium et l’acier. C’est axé principalement sur la première fusion, et après on exporte, explique le directeur, qui précise que les entreprises nord-côtières peuvent ainsi se tourner vers d’autres marchés pour vendre leurs produits.

À l’aluminerie Alcoa de Baie-Comeau, par exemple, la hausse des tarifs n’inquiète pas le représentant syndical des travailleurs. On fait du métal comme avant, on n’a pas baissé de commandes, indique le président du syndicat de l’aluminerie Alcoa, Stéfan Jean.

Des installations de l'aluminerie Alcoa.

Le travail se poursuit comme à l'habitude à l'aluminerie Alcoa de Baie-Comeau depuis le début de la guerre tarifaire, selon Stéfan Jean. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada

Les tarifs précédents de 25 % n’ont donc pas fait de vagues à l’aluminerie, et leur augmentation n’aura pas de répercussions à court terme, selon lui.

On verra une répercussion peut-être dans 3 mois, rapporte Stéfan Jean, selon des échanges qu’il a eus avec son employeur.

Nicolas Lapierre croit lui aussi que le temps sera un élément déterminant sur l'incidence réelle de ce rehaussement de tarifs. Ce ne sera pas soutenable. [...] Ça ne fait pas de sens, ça ne tient pas la route d’un point de vue comptable, s’étonne-t-il. Le directeur québécois des Métallos anticipe des ruptures dans les chaînes d’approvisionnement si le président Trump ne revient pas sur sa décision.

Où je suis inquiet, c’est pour les autres régions du Québec où on a des PME qui font de la deuxième et de la troisième transformation, et qui importent de l'acier ou de l’aluminium qui a déjà traversé aux États-Unis.

Pour leur part, l'aluminerie Alouette et l'Association canadienne de l'Aluminium n'étaient pas disponibles pour commenter les nouveaux tarifs. Le PDG de l'Association, Jean Simard, a toutefois parlé d'effets potentiellement destructeurs à l'échelle de la province mardi.

Pour le moment, le Canada n'a pas appliqué de contre-tarifs. Selon une source gouvernementale, le gouvernement fédéral espère en venir à une entente avec le gouvernement Trump avant le sommet du G7, qui aura lieu du 15 au 17 juin en Alberta.

Un homme dans une usine.

La menace tarifaire inquiète tout de même l'Association canadienne de l'Aluminium. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Guylaine Bussière

Des remous à Québec

Le premier ministre François Legault s’explique mal, lui aussi, ce nouvel affront tarifaire. En mêlée de presse mardi, il assure que son gouvernement tente de bonifier les programmes de liquidités pour les entreprises. Il mise également sur la création de nouveaux emplois.

C’est plus important que jamais d’accélérer les projets économiques qu’on a pour remplacer et être capable de créer des emplois en particulier dans les régions du Québec, estime François Legault. Le premier ministre se dit convaincu que le projet de loi 69 sur l’énergie jouera un rôle-clé, notamment pour la Côte-Nord.

Le cabinet de la ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Christine Fréchette, estime que le projet de loi va permettre de mettre en chantier, rapidement, des projets énergétiques d’envergure. Le ministère évalue que 8 000 emplois pourraient voir le jour sur la Côte-Nord d’ici 2027, principalement en lien avec les projets éoliens.

Les oppositions remettent toutefois toujours en question l’initiative caquiste et craignent l’adoption du projet de loi sous bâillon.

Avec les informations de Renaud Chicoine-Mckenzie

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