La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) retient deux causes pour un accident de travail mortel survenu dans un chemin forestier de Senneterre, le 30 septembre 2024.

Un travailleur de Terrassement et Excavation Vallée s’affairait ce jour-là à vérifier les pastilles de broyage d’un broyeur forestier. Pour accéder à la zone de vérification, le broyeur a été démarré par un collègue. Le travailleur a grimpé sur le rouleau, où il s’est coincé le pied.

Pour tenter de se décoincer, il a demandé de l’aide à son collègue et le rouleau a été actionné en mode déblocage, ce qui a plutôt entraîné la victime dans le broyeur.

Conduit au centre hospitalier, il est décédé quelques jours plus tard.

En plus d’expliquer la cause directe de l’accident, la CNESST note que l’employeur ne s’était pas assuré qu’une procédure de contrôle des énergies spécifiques pour ce broyeur forestier soit élaborée et mise en application.

Dans ces recommandations, la CNESST rappelle qu’une méthode de contrôle des énergies doit être appliquée. De plus, elle souligne que les zones dangereuses d’une machine doivent être munies d’un dispositif de protection qui les rendent inaccessibles pendant son fonctionnement.

Le rapport d’enquête sera notamment transmis au comité paritaire de prévention du secteur forêt, ainsi qu’au ministère de l’Éducation, pour diffusion dans les programmes de formation dans le secteur forestier.