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Depuis le début de l’année, le prix du pétrole est en chute, mettant en péril le budget « équilibré » du gouvernement de la Saskatchewan. En un peu plus de quatre mois, il a reculé de près de 13 %, créant un manque à gagner de plusieurs dizaines de millions de dollars.
En mars dernier, au moment de présenter son budget, le gouvernement de Scott Moe avait basé ses prévisions sur un prix de 71 $ US le baril.
Il avait précisé qu’une baisse de 1 $ US du prix du baril entraînerait une perte de 17,9 millions de dollars en revenus prévus.
Mardi, le prix du baril s’élevait à 63,73 $ US. Si ce prix devait se maintenir depuis le début de l’exercice financier 2025-2026, cela représenterait un manque à gagner d’environ 130 millions de dollars.
Au total, la province a estimé que 5,1 % de ses revenus proviendraient de la vente de pétrole et de gaz naturel.
Pour Keith Willoughby, doyen de l’École de commerce Edwards School de l’Université de la Saskatchewan, ces chiffres sont un signal d’alarme pour la province.
C’est un mal de tête de 18 millions de dollars par dollar pour le gouvernement de la Saskatchewan. Cela a des répercussions considérables sur le budget provincial.
Keith Willoughby précise qu’il est encore trop tôt pour remettre en question le budget, notamment en raison de l’augmentation saisonnière de la consommation d’essence durant l’été, qui pourrait faire grimper le prix du baril.
Si nous voulons maintenir le prix du pétrole à 71 $ le baril, comme prévu dans le budget, il faudrait que le prix atteigne environ 80 $ le baril au cours des prochains mois, estime-t-il.
Selon lui, le gouvernement provincial devrait communiquer de nouvelles estimations aux Saskatchewanais et expliquer les répercussions potentielles sur la population.
Il ajoute qu’il était difficile pour la province d’établir une prévision juste, en raison des perturbations causées par les tarifs visant le Canada et des décisions récentes de l’OPEP+.
Cette dernière, qui regroupe plusieurs pays exportateurs de pétrole, a assoupli ses contraintes d’approvisionnement afin d’injecter davantage de pétrole sur le marché.
Joe Calnan, vice-président de l’énergie et des opérations à Calgary pour l’Institut canadien des affaires mondiales, affirme que la baisse actuelle des prix s’explique par une production plus élevée que prévu, combinée à une demande plus faible qu’anticipée.

Les tarifs douaniers imposés par les États-Unis font partie des facteurs de la chute du prix du baril du pétrole. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Cory Herperger
Trop tôt pour prévoir les répercussions
Le ministère des Finances de la Saskatchewan rappelle que le budget provincial a été élaboré à partir d’une combinaison de prévisions établies par des experts du secteur privé, généralement vers la mi-février.
Alors que nous sommes à peine plus d’un mois après le début de l’exercice financier, il est trop tôt pour évaluer les répercussions de l’évolution des prix du pétrole. Il est courant que le prix fluctue à la hausse et à la baisse au cours d’une année, a indiqué le ministère dans un communiqué écrit.
Avec les informations de Shlok Talati