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La chaleur a fait 3 700 morts en 2024 et le gouvernement affaiblit ses efforts pour le climat

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Les conséquences du réchauffement climatique s’aggravent dans notre pays… et le gouvernement affaiblit son action pour lutter contre la hausse des températures ! C’est le constat global du 7e rapport annuel du Haut conseil pour le climat sorti le 3 juillet. Le rythme de décarbonation a en effet beaucoup ralenti en 2024.

Intitulé « Relancer l'action climatique face à l'aggravation des impacts et à l'affaiblissement du pilotage », le rapport 2025 expose un bilan, à la fois scientifique et politique du climat.

L’année 2024 a été la plus chaude enregistrée dans le monde depuis le début des relevés météométéo : le niveau de réchauffement atteint entre + 1,3 et +1,5 °C (selon les différents organismes) depuis l'ère préindustrielle. En France, le niveau de réchauffement est beaucoup plus fort : + 2,2 °C au cours de la décennie 2015-2024, selon le rapport.  

Des conséquences sur la santé, l’agriculture et l’économie

« Les années 2022 (chaude et sèche), 2023 (chaude et précipitations normales) et 2024 (chaude et humide) illustrent la façon dont la variabilité du climat interagit avec les tendances climatiques à long terme pour produire des conditions climatiques nouvelles et très variables en métropole, précise la synthèseSur la période 2015-2024, pour le territoire métropolitain, le nombre de jours de vague de chaleurchaleur par an a été multiplié par 6 (13 jours au lieu de 2 sur la période 1961-1990), les conditions propices aux feux de végétation concernent une superficie multipliée par 2,5 et la sécheresse des sols touche une superficie augmentée de 50%. À l'inverse, les vagues de froid sont en régression. »

« En 2024, plus de 3700 décès sont attribuables à la chaleur sur l'ensemble de la période de surveillance de l'été. » Et cette chaleur a eu des conséquences variées sur la santé, l'agriculture et l'économie : « la transmission locale de la dengue s'est renforcée en métropole et une forte épidémieépidémie a touché la Guyane. En 2024, les récoltes céréalières étaient au plus bas depuis 40 ans. L'élevage a été touché par près de 4000 foyers de maladie hémorragique épizootique touchant principalement les bovins. Le coût des inondations de l'hiverhiver 2023-2024 se situe entre 520 et 615 M€ ».

Un net recul des efforts en 2024

« En 2023, la France avait connu un rythme de baisse de ses émissionsémissions dont l'ampleur était cohérente avec la trajectoire permettant d'atteindre l'objectif européen de réduction de 55% des émissions de gaz à effet de serregaz à effet de serre (GES) entre 1990 et 2030 ». Mais en 2024, les efforts se sont nettement affaiblis, précise le rapport. Les raisons sont multiples : un contexte international instable marqué par des conflits et des décisions d'urgence, des remaniements ministériels, des retards d'adoption des lois, des coupes budgétaires, une crise agricole avec l'abandon de certaines décisions favorables à l'environnement, un retour vers des productions agricoles intensives favorisé par le gouvernement, etc.

Le rapport du Haut conseil pour le climat pointe du doigt le fait que le gouvernement a voulu donner une « réponse aux crises sans anticipation », qui « ne permet pas de changements transformateurstransformateurs, nécessaires pour limiter l'inflation alimentaire et l'insécurité des agriculteurs ».

Le secteur des transports reste le plus problématique

« Le secteur des transports reste le premier secteur émetteur (34% des émissions en 2024), suivi du secteur de l'agriculture (21%). À eux deux, ces secteurs représentent plus de la moitié des émissions brutes territoriales. Le reste des émissions est dominé par deux secteurs de proportion comparable, l'industrie et les bâtiments (respectivement 17% et 15%). Contrairement à 2023 où tous les grands secteurs émetteurs avaient réduit leurs émissions, en 2024, le secteur de l'énergieénergie est le principal contributeur à la baisse, suivi par le secteur de l'industrie. Le rythme de réduction a ralenti très fortement pour tous les autres secteurs. »

Quelques exemples de secteurs qui doivent multiplier leurs efforts pour tenir leurs objectifs : 

  • le secteur des transports (avec des émissions composées à plus de la moitié par celles des véhicules de particuliers) doit baisser en moyenne quatre fois plus ses émissions que ce qui a déjà été observé entre 2023 et 2024, pour atteindre les objectifs de 2030 ;
  • le secteur de l'agriculture (dont les émissions proviennent à 60 % de l'élevage) : pour atteindre les objectifs, la baisse devra être en moyenne trois fois plus forte que la baisse observée entre 2023 et 2024, puis accélérer fortement après 2030 ;
  • le secteur de l'industrie : la baisse devra être en moyenne trois fois plus forte que la baisse observée entre 2023 et 2024 ;
  • le secteur des bâtiments : la baisse des émissions pour le secteur devra être en moyenne neuf fois plus forte que la baisse (relative) observée entre 2023 et 2024.
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