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L'eau de la Méditerranée atteint des niveaux record : jusqu’à 30 °C sur la Côte d’Azur et 31 °C en Espagne ! Cette température excessive de l'eau est l'un des éléments qui peuvent influencer les phénomènes météo ces prochaines semaines.
Ce lundi 30 juin, l'eau de surface de la mer Méditerranée a atteint une température record : 26,04 °C en moyenne sur tout le bassin, soit la valeur la plus haute jamais enregistrée au cours d'un mois de juin. Cette température dépasse de 2 °C les moyennes de saison, avec des écarts de +5 à 6 °C sur certaines zones de la mer.
Cette surchauffe de l'eau s'est aggravée ces premiers jours de juillet avec la canicule présente entre l'Espagne et la France. Mardi 1er juillet, une valeur extrême de 31 °C a été enregistrée près de l'île Sa Dragonera aux Baléares, une température digne des eaux les plus tropicales.
Avec la perspective d'une nouvelle période de fortes chaleurschaleurs vers la mi-juillet, il est possible que ces températures déjà exceptionnelles de l'eau subissent une nouvelle hausse. Les conséquences sur la faune marine seront sans aucun doute importantes, mais le réchauffement de l'eau impacte aussi directement les conditions météométéo.
Un risque d’intempéries à la fin de l’été et à l’automne ?
La surchauffe de l'eau est un véritable carburant pour les dépressions météo, et cela, avant même la fin de l'été. Trois phénomènes majeurs, qui sont facilement boostés par la température de l'eau, peuvent se produire de fin août à novembre :
- les épisodes cévenols : des orages très pluvieux qui concernent les Cévennes ;
- les épisodes méditerranéens : également des pluies orageuses diluviennes qui touchent les plaines et littoraux du Sud-Est ;
- les ouragans méditerranéens ou « medicanes » : une dépression méditerranéenne qui s'apparente à un cyclonecyclone subtropical.
Les ouragansouragans méditerranéens se produisent en moyenne une fois tous les deux à cinq ans et ils peuvent être responsables de dégâts majeurs. Le risque le plus fort reste celui des épisodes cévenols et méditerranéens : à la fin de l'été et au début de l'automneautomne, des dépressions avec de l'airair froid remontent sur la Méditerranée. Celles-ci propulsent un flux de sud qui envoie un air chargé d'humidité sur les départements du Sud-Est.
La canicule marinecanicule marine est un facteur aggravant, mais ce n'est pas non plus le seul ingrédient qui compte. Cette chaleur augmente l'évaporation de l'eau et amplifie le risque de fortes précipitationsprécipitations et donc d'inondationsinondations.
Cependant, un été chaud ne signifie pas forcément un automne avec des intempéries méditerranéennes. Mais si la situation météo est propice avec tous les ingrédients réunis pour des dépressions très creuses, la température de l'eau peut largement augmenter le risque de catastrophe. Les inondations historiques qui ont fait plus de 230 morts à ValenceValence en Espagne fin octobre 2024 ont été aggravées, entre autres, par la température excessive de la mer Méditerranéemer Méditerranée selon Severe Weather Europe.