L'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) cherche à contacter des vétérans de partout au pays vivant avec de la douleur chronique pour une étude.

Il est possible de contacter l’équipe de recherche dirigée par Anaïs Lacasse, professeure titulaire de la Chaire de recherche institutionnelle en épidémiologie de la douleur chronique.

L’étude pancanadienne veut mieux comprendre les trajectoires de soins, comment les gens naviguent dans le système, et l’utilisation de traitements que ce soit les médicaments, mais aussi des approches physiques comme les exercices, des approches psychologiques comme la méditation ou la physiothérapie et même le cannabis médical, explique la professeure.

La recherche permettra de dresser le profil de ce qui se passe dans cette population et ce qui se passe lors de la transition, lorsqu’il [le vétéran] passe vers la vie civile, comme l’accès aux soins physiques, il peut y avoir une fragmentation des soins, un manque de continuité, donc on s’intéresse particulièrement à cette période de transition, est-ce qu’il réussit à avoir un médecin de famille, à avoir accès à une clinique de douleur? ajoute la chercheuse.

Jusqu’à maintenant, 94 vétéranes et vétérans à travers le Canada ont déjà répondu à l’appel de l’Université du Québec en Abitibi-TémiscamingueUQAT qui souhaite influencer les politiques et les pratiques cliniques pour ultimement mieux soutenir les vétérans.