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Alors que la construction du CPE Campus des lutins piloté par le Cégep de Chicoutimi et l’UQAC est en cours, les deux établissements demandent à Québec de revenir en arrière dans son intention de réserver 50 % des nouvelles places à leur clientèle et à leurs travailleurs.
Une entente dont les paramètres changent en cours de route, ce n’est jamais un bon signe.

La vice-rectrice aux affaires administratives et aux ressources Marie-Karlynn Laflamme, estime que des discussions auront lieu entre les partenaires du CPE Campus des lutins
Photo : Radio-Canada / Priscilla Plamondon-Lalancette
Les deux établissements planchent sur un projet de garderies de 100 places. À l’origine, 80 pour cent devaient être occupées en priorité aux enfants du personnel ou des étudiants.
Le projet de loi 95 de la ministre Suzanne Roy, dont l’étude reprend aujourd’hui à l’Assemblée nationale, soulève un vent de protestations de la part de certaines entreprises et institutions d’enseignement. L’Université du Québec à Chicoutimi et le Cégep de Chicoutimi ont joint leur voix à un mouvement d’entreprises, dont les épiceries Métro et Desjardins, qui ont écrit des lettres à la ministre Suzanne Roy pour faire pression sur le gouvernement.
La vice-rectrice aux affaires administratives et aux ressources de l’UQAC explique qu’une bonne partie de la clientèle étudiante a des enfants. Marie-Karlynn Laflamme affirme que 13 pour cent des étudiants de l’UQAC qui font une demande d’Aide financière aux études ont des enfants.
Il y a plusieurs types de parents au sein de la communauté étudiante de l’UQAC illustre-t-elle.
Des étudiants à la maîtrise, au doctorat, c’est nécessairement des étudiants qui sont plus vieux. Donc, qui ont nécessairement des enfants, relève Mme Laflamme. Certains étudiants sont également en retour aux études après une première carrière et ont aussi des enfants à leur charge, affirme la vice-rectrice aux affaires administratives et aux ressources.

L'édifice devrait être terminé à la fin de l'été
Photo : Radio-Canada / Steeven Tremblay
Mixité sociale
Dans son projet de Loi favorisant l’équité dans l’accès aux services de garde éducatifs à l’enfance subventionnés dispensés par les titulaires de permis, la ministre Suzanne Roy fait valoir un objectif de mixité sociale pour changer la composition de ces nouvelles garderies.
Cet argument-là de la nécessaire mixité, ça me fait sourciller. S’il y a un endroit au Saguenay-Lac-Saint-Jean où on a une grande mixité, bien c’est bien au Cégep. [Une mixité] autant culturelle qu’en âge, qu’en provenance, qu’en provenance familiale qu’en objectifs de vie, spécifie-t-elle.
Pour nous, cet argument-là ne tient pas la route.
Par ailleurs, elle certifie que l’intention du CPE est de combler toutes les places disponibles pour venir alléger les listes d’attente dans le secteur. On est très ouverts à ce que toutes les places en garderie soient utilisées. Si on n’est pas capable de les combler entre nous et le Cégep, bien évidemment que les places vont être ouvertes aux autres, conclut-elle.
Le CPE Campus des lutins est en construction. L’édifice doit être terminé à la fin de l’été.
En commission parlementaire pour étudier le projet de loi 95 mardi matin, la ministre Suzanne Roy a affirmé que son équipe était à retravailler la portion du projet de loi qui était visé par les entreprises et les établissements d'enseignement.