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L’IRD appelle à « écouter la science » avant qu’il ne soit trop tard pour l’océan

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L’Institut de recherche pour le développement (IRD) a fait de l’océan l’une de ses priorités. Pour préserver cet écosystème unique et indispensable à la vie sur Terre, il faut « écouter la science », même si elle n’est pas encore assez entendue.

L'année 2025 représente, au niveau mondial, l'année de l'océan. Il recouvre 70 % de la planète et est indispensable à la vie sur Terre, à la régulation du climat ou encore à l'approvisionnement alimentaire de certaines populations. En ce sens, l'Institut de recherche pour le développement (IRD) a fait de cet enjeu l'une de ses priorités. 

Préserver l'océan : une priorité

Les connaissances scientifiques qui se rapportent à ce vaste écosystème sont limitées. « Ce qu'on sait, c'est qu'on ne sait pas grand-chose, témoigne Valérie Verdier, la présidente-directrice générale de l'IRD. On sait qu'il y a une très grande biodiversité, que de l'oxygène est produit au fond de l'océan ou qu'il y a des sources hydrothermales, mais tout cela n'est pas encore assez bien connu, ni assez bien cartographié. »

“En réalité, il n’y a qu’un seul océan, tout est interconnecté”

Valérie Verdier ajoute : « En réalité, il n'y a qu'un seul océan, tout est interconnecté ». Pour préserver cet écosystèmeécosystème unique, les équipes de recherche en océanographie de l'IRD s'intéressent à trois axes majeurs : explorer le rôle des océans dans le climatclimat et les phénomènes extrêmes, étudier le fonctionnement de cet écosystème pour faciliter la restauration et l'exploitation durable et comprendre les impacts du changement climatiquechangement climatique sur l’océan, mais aussi l'érosion côtière, les pollutions et l'exploitation des ressources marines. 

Il faut écouter la voix de la science !

« Même si ça prend du temps, il faut attendre et écouter la voix de la science, martèle Valérie Verdier. D'un côté, on a une forte demande d'exploitation des grands fonds marins pour les richesses minières comme le cobaltcobalt ou le nickelnickel. De l'autre côté, les scientifiques mettent en garde : on ne connaît pas encore précisément l'impact de cette exploitation sur l'environnement et la biodiversité. [...] Or il faut connaître avant d'exploiter. » 

C'est notamment pour cela que la ratification du Traité sur la haute mer, le BBNJ, est importante. « C'est un traité international qui va contraindre les pays à suivre des lois et à suivre une régulation pour préserver l'océan sa biodiversité », précise la présidente-directrice générale de l'IRD. Pour l'heure, sur les 60 ratifications nécessaires pour que ce traité entre en vigueur, seul 50 pays l’ont officiellement ratifié.

« La voix de la science n'est, malheureusement, pas assez écoutée, pas assez relayée et pas assez traduite auprès du public. Alors notre rôle, c'est aussi de relayer les messages scientifiques auprès du grand public », conclut Valérie Verdier. L'objectif de l'IRD est donc aussi de renforcer le dialogue entre la science et la société pour faire émerger une citoyenneté environnementale mondiale basée sur des connaissances scientifiques. 

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