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L’indice du cancer du poumon à Rouyn-Noranda, plus faible que la moyenne régionale

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Le taux d'incidence du cancer du poumon à Rouyn-Noranda est plus bas que la moyenne régionale. De nouvelles données dévoilées par la santé publique en Abitibi-Témiscamingue révèlent qu'il s'établit à 123 cas sur 100 000 personnes pour les années 2019 à 2023. La moyenne régionale est de 130 cas par 100 000 personnes.

Le taux d’incidence du cancer du poumon avait inquiété à Rouyn-Noranda en lien avec la qualité de l'air puisqu'il s'établissait à 145 cas pour 100 000 personnes entre 2010 et 2014.

Cette donnée était notablement plus élevée que pour d’autres villes de la région. Le nombre de cas avait par la suite baissé entre 2015 et 2019 pour s'établir à 121 cas sur 100 000 personnes.

La pollution atmosphérique, le tabagisme et l’exposition à la fumée secondaire sont des facteurs de risques associés au cancer du poumon.

Taux d’incidence du cancer du poumon (2019-2023)

TerritoiresTaux par 100 000 habitants
MRC d'Abitibi121
MRC de Témiscamingue122
Ville de Rouyn-Noranda123
MRC d'Abitibi-Ouest139
MRC de la Vallée-de-l'Or138
Abitibi-Témiscamingue130
Québec114

Les données de 2022-2023 confirment aussi une tendance à la baisse pour les maladies pulmonaires obstructives chroniques à Rouyn-Noranda (MPOC). Les maladies pulmonaires obstructives chroniques regroupent la bronchite chronique et l’emphysème.

Le taux d'incidence de cette maladie, soit le nombre de nouveaux cas par année, est maintenant plus bas que la moyenne régionale. Le CISSS de l'Abitibi-Témiscamingue fait état de 7,6 cas pour 1000 personnes alors que la moyenne régionale est de 9,1.

Le taux de prévalence des MPOC, qui est défini comme étant la proportion de gens qui souffrent de la maladie, est passé de 12,4 par 1000 habitants en 2021-2022 à 12,1 en 2022-2023. Il demeure le plus élevé de l'Abitibi-Témiscamingue.

C’est donc dire que, au cours des dernières années, plus de gens souffrent de MPOC à Rouyn-Noranda que dans les autres MRC de la région, mais que de moins en moins d’habitants ont une maladie pulmonaire obstructive chronique.

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