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L’impact du cannabis à haute puissance inquiète les experts

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La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.

Alors que 26 % des Canadiens indiquent avoir consommé du cannabis en 2024 selon Statistique Canada, les conséquences de la puissance du produit sur le cerveau inquiètent les experts dans le domaine.

Bonne chance. Voici les mots prononcés par Matthew Fox, vendeur à la boutique Realeaf Cannabis trailer de Saskatoon, lorsque des clients souhaitent essayer les produits comestibles à la cerise de la marque Marvin’s Premium Candy.

Un vendeur de cannabis derrière le comptoir de sa boutique.

« Bonne chance » sont les mots prononcés par Matthew Fox, lorsque des clients souhaitent essayer les produits comestibles à la cerise de la marque Marvin’s Premium Candy.

Photo : Radio-Canada / Dan Zakreski/CBC

Pour un peu moins de 100 $, ces produits comestibles contiennent 8000 milligrammes de THC répartis dans 4 bonbons. Un bonbon représente ainsi 2000 mg de THC, soit 200 fois la norme fédérale imposée.

J’ai pris un maximum de 1500 milligrammes , j’ai été sous l’effet de drogues pendant trois jours, indique Matthew Fox

La loi fédérale sur le cannabis impose aux commerçants qui vendent des bonbons gélifiés au cannabis dans les centres urbains comme Saskatoon ou Regina, de respecter une limite de 10 mg de THC par emballage.

Une législation qui ne s’applique pas dans les dispensaires exploités par les Premières Nations. C’est notamment le cas pour Realeaf Cannabis trailer, qui appartient à la Première Nation des Saulteaux.

Des produits à base de THC.

Selon Statistique Canada, 26 % des Canadiens indiquent avoir consommé du cannabis en 2024.

Photo : Radio-Canada / Michael Evans/CBC

Plus d’effets, mais des conséquences encore floues

L’évaluation de l’impact du cannabis sur l’esprit humain fait présentement l’objet de recherche en santé publique.

Le professeur associé à la tête d’un laboratoire de neurosciences comportementale à l'Université de la Saskatchewan, John Howland, déplore une augmentation considérable de la puissance du cannabis.

La puissance est trois fois supérieure, en une ou deux générations de personnes qui les consomment, affirme John Howland, ajoutant qu'il s’agit d’une énorme différence de dose, et cela s’applique à n’importe quelle drogue .

Un homme assis.

Le professeur John Howland pense qu'il faut augmenter les messages sur les dangers d'une consommation fréquente du cannabis à forte puissance.

Photo : Radio-Canada / Travis Reddaway/CBC

Ce n’est pas parce que quelque chose est légal que c’est sûr.

Robert Laprairie est professeur associé à l’Université de Regina et mène la recherche sur le cannabis dans un laboratoire de pharmacologie moléculaire. Il émet quelques incertitudes vis-à-vis du produit.

Ce qui est à la fois passionnant et effrayant dans la recherche sur le cannabis, c’est qu’il y a beaucoup plus d’inconnues que de connues , affirme-t-il.

Un professeur d'Université assis dans son bureau.

Le professeur Robert Lapointe estime qu'il y a plus d'inconnues que d'éléments connus sur le cannabis.

Photo : Radio-Canada / Travis Reddaway/CBC

Robert Laprairie indique que les enjeux post-légalisation sont élevés, d’autant plus que de nombreux consommateurs de cannabis à haute puissance sont des adolescents ou des jeunes dans la vingtaine.

Il est juste de dire que nous introduisons un joker qui a des effets sur un système nécessaire à la croissance et à la maturation normale du cerveau , déclare le professeur associé.

Les données statistiques de la province soulignent l’impact négatif du cannabis sur le cerveau.

L’Autorité de la santé de la Saskatchewan rapporte que le nombre de visites aux services d’urgence des hôpitaux de la province par des personnes souffrant de psychose liée au cannabis est passé de 116 personnes en 2022 à 152 en 2023, pour atteindre 165 personnes en 2024.

Je pense vraiment que nous avons besoin d’une augmentation considérable des messages sur les dangers du cannabis et les dangers d’une consommation fréquente, ainsi que d’une consommation à forte puissance, indique John Howland.

John Howland et Robert Laprairie affirment tous deux que l’âge du consommateur, sa fréquence de consommation, les niveaux de THC ainsi que ses antécédents familiaux entrent tous en jeu.

Les deux chercheurs affirment qu’il est essentiel de poursuivre la recherche publique sur les impacts du cannabis, notamment en continuant de travailler avec Santé Canada.

Avec les informations de Dan Zakreski.

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