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En Abitibi-Témiscamingue, 27 personnes sont toujours à la recherche d'un logement à l'aube du 1er juillet, selon les données de la Société d'habitation du Québec.
C’est un peu moins que l’an dernier alors qu’une quarantaine de personnes cherchaient activement un toit à pareille date.
Les chiffres sont sous-évalués selon Marc-André Larose, organisateur communautaire à l’Association des locataires de l’Abitibi-Témiscamingue.
Selon lui, plusieurs personnes ne font pas les démarches pour déclarer le fait qu’elles se retrouveront sans logement le 1er juillet.

Marc-André Larose, organisateur communautaire à l’Association des locataires de l’Abitibi-Témiscamingue (ALOCAT).
PHOTO: Radio-Canada / Gabriel Poirier
Ces statistiques, c’est par rapport aux personnes qui ont demandé de l’aide dans un service d’aide à la recherche de logement. Ce n’est pas un service qui est offert dans toutes les villes, explique-t-il. En fait, il y en a juste un à Rouyn-Noranda et un à Val-d’Or. Donc les autres ménages qui font appel directement aux OMH [offices municipaux d’habitation] je ne crois pas qu’ils soient comptabilisés là-dedans.
Marc-André Larose estime que l’augmentation des grandes entreprises de gestion immobilière dans la région contribue à l’augmentation rapide du prix des loyers.
Le service est aussi plus compliqué pour les locataires, selon lui.
Il y a des compagnies de gestion immobilière qui commencent à s’installer partout, même dans les plus petites municipalités. Et oui, c’est un problème. C’est des sociétés qui sont vraiment juste basées sur le profit qui ont souvent des méthodes de gestion assez drastiques, estime-t-il.