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L’essor québécois d’une épicerie philippine mobile

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La communauté philippine est bien représentée aux quatre coins du Québec. Depuis quelques années, ils peuvent compter sur un allié de la région pour leur fournir les produits alimentaires de leur pays d'origine : l’épicerie mobile d’Ernalyn Lazo.

L’équipe de Filipino épicerie asiatique Chez Ernalyn se prépare à prendre la route. Les employés entrent les dernières boîtes dans la remorque de 53 pieds. On y retrouve des sacs de nouilles, des contenants de sauces, des craquelins et du poisson congelé pour nommer quelques produits, tous made in Philippines.

Des produits alimentaires chargés dans une remorque.

La remorque commence à se remplir pour le prochain voyage.

Photo : Radio-Canada / Philippe Grenier

Les étagères de chaque côté de la remorque sont bien remplies. C’est un service qu’on offre à la communauté, lance Pierre Yves Alain, camionneur pour l’entreprise de son épouse Ernalyn, qui annonce au même moment ses prochains arrêts routiers sur sa page Facebook.

On a une dizaine d'arrêts sur la route [par voyage], on est attendu, les gens font la queue pour entrer.

Un homme tient des croustilles dans ses mains.

Pierre Yves Alain est camionneur de formation. Il donne un coup de main à son épouse Ernalyn.

Photo : Radio-Canada / Philippe Grenier

L'épicerie mobile parcourt chaque mois environ 3000 kilomètres entre Lévis, Gaspé, Val-d’Or et Québec, approvisionnant du même coup les quatre épiceries d’Ernalyn. Cette distance est souvent parcourue en deux ou trois voyages.

Des clients au rendez-vous

L’épicerie mobile s'installe dans des stationnements de commerces, de restaurants et même d'églises où ils sont autorisés.

[Les Philippins] ne veulent pas aller à Montréal, ils sont contents parce qu’ils ont le service dans leur ville, explique Pierre Yves Alain. Le camionneur d’expérience s'approvisionne chaque mois en grande quantité chez des fournisseurs à Toronto.

Des personnes attendent pour faire l'épicerie dans la remorque d'un camion.

Des Philippins dans l’épicerie mobile lors d’un arrêt à Chibougamau.

Photo : Courtoisie: Pierre Yves Alain

Une façon de faire qui leur permet de garder un prix qui a du sens, affirme-t-il. Ernalyn c’est sa priorité de garder de bons prix pour eux autres.

Les Philippins sont au rendez-vous. L'entreprise compte en moyenne près de 4000 clients chaque semaine dans leurs différents points de vente.

C’est beaucoup de Filipinos, je ne m’attendais pas à ce succès.

Des gens à l'extérieur avec des sacs devant une remorque.

Des Philippins font la file pour acheter des produits à Gaspé. (Photo d'archives)

Photo : Courtoisie: Pierre Yves Alain

Des produits qui nous rappellent notre pays, mentionnent deux clients croisés à l’épicerie de Lévis. Ces derniers, comme la grande majorité de la clientèle, sont au Québec pour le travail.

Une femme avec un chandail noir dans une épicerie où plusieurs produits sont visibles.

Ernalyn Lazo dans son épicerie de Lévis.

Photo : Radio-Canada / Philippe Grenier

Tim Hortons et pandémie

Ernalyn Lazo a démarré son entreprise chez elle en pleine pandémie de COVID-19 en 2021. Avant je travaillais au Tim Hortons, je rêvais de commencer une épicerie philippine, se rappelle-t-elle.

Peu de temps après, pour répondre à la demande, elle déniche un local àQuébec. Son époux Pierre Yves a commencé à faire des livraisons en camionnette, puis la remorque de 53 pieds a pris le relais en 2023.

La propriétaire des lieux donne un coup de main aux nouveaux arrivants pour s'intégrer au Québec.

L’entreprise offre aussi un service de livraison de colis vers les Philippines. Les paquets sont transportés en train de Toronto à Vancouver avant de prendre la mer vers le pays d'Asie du Sud-Est.

Un homme et une femme ferme une boîte brune dans un entrepôt.

Plusieurs items plus rares aux Philippines sont envoyés du Canada par les clients de l’épicerie. Des employés s'affairent à fermer les boîtes.

Photo : Radio-Canada / Philippe Grenier

[Les clients] mettent ça dans des boîtes, du linge, des chaussures, des jouets, du chocolat. Le chocolat c’est pas cher ici comparé à là-bas. Quand [la boîte] arrive là-bas, c’est Noël, illustre Pierre Yves Alain tout sourire.

Aujourd’hui, la route les aura menés en Chaudière-Appalaches et dans le Bas-Saint-Laurent. Le prochain voyage, ce sera la Gaspésie, le Saguenay et la Côte-Nord.

Une fierté pour la propriétaire qui poursuit son chemin : C’est une belle route tout le temps.

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