L’assemblée générale annuelle de la Coopérative des publications fransaskoises, responsable de la publication du journal francophone L’Eau vive, s’est tenue mercredi soir. Le directeur général de la coopérative, Frédéric Dupré, affirme que les résultats sont positifs, mais que le journal souhaite désormais élargir son public.

Un plan stratégique quinquennal, couvrant la période de 2025 à 2030, a été adopté lors de la réunion. Trois priorités en émergent : une gouvernance renforcée, des services et des contenus à diversifier ainsi qu’une meilleure viabilité financière.

Au lendemain de l’assemblée générale annuelle de la Coopérative des publications francophones, le directeur général du journal fransaskois « L’Eau vive », Frédéric Dupré, fait le point sur les priorités de la publication. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Geneviève Patterson

Selon le directeur général Frédéric Dupré, ces priorités permettront au journal d’atteindre son objectif principal : augmenter le nombre de lecteurs et, surtout, favoriser l’implication des francophones de la Saskatchewan au sein de L’Eau vive.

On veut contribuer à développer la francophonie, a précisé M. Dupré à l’émission de radio Point du jour.

Selon Frédéric Dupré, le journal doit élargir sa portée en s’adressant davantage à la francophonie dans son ensemble, et non uniquement à la communauté fransaskoise, dans un esprit d’inclusion.

L’objectif est aussi de renforcer le lien entre L’Eau vive et ses lecteurs, en favorisant un sentiment d’appartenance à la publication.

À partir de l’an prochain, on aimerait voir plus de jeunes produire du contenu pour le journal, et leur offrir une tribune.

Si la Coopérative des publications fransaskoises peut aujourd’hui envisager l’avenir avec confiance, c’est grâce à une année 2024 marquée par une bonne gestion financière.

On a fait beaucoup de ménage en comptabilité et dans nos systèmes pour rendre notre publication plus efficace, souligne-t-il.

Parmi les ajustements apportés, la Coopérative a mis fin à l’envoi gratuit de copies papier à des lecteurs non abonnés, une pratique coûteuse qui est désormais rectifiée.

Pour réaliser ses projets, l’organisation devra aussi trouver de nouveaux partenaires dans les prochaines années.

Malgré un investissement important dans le virage numérique – qui a permis d'augmenter le nombre d'abonnés payants à 200 et d’enregistrer une hausse de 20 % du trafic sur le site web –, L’Eau vive souhaite continuer à offrir une version papier.

Ultimement, on aimerait rendre nos journaux accessibles dans les lieux publics, afin d’augmenter notre visibilité, conclut Frédéric Dupré.

Avec les informations de Fred Harding