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L’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé (APTS) dénonce une situation qui découle des coupures en santé, en Estrie. Selon le syndicat, des patients de résidence à assistance continue (RAC) n’obtiennent pas certains services cliniques ou professionnels en raison d’un nouveau refus des heures supplémentaires aux éducatrices spécialisées.
Pour combler les quarts de travail, le CIUSSS de l’Estrie-CHUS confirme qu'il regarde d’abord dans le bassin des éducatrices spécialisées à temps régulier, c’est-à-dire qui n’effectueraient pas d’heures supplémentaires.
Si ce n’est pas possible, il va regarder parmi les autres types d’emplois à temps régulier, comme une auxiliaire ou une assistante à l’adaptation. En dernier lieu, le CIUSSS a recours à la liste de rappel pour les heures supplémentaires.
Selon l’APTS, les quarts de travail restants devraient directement aller aux éducatrices sur la liste de rappel pour les heures supplémentaires après les appels aux éducatrices spécialisées à temps régulier, de manière à ne pas nuire à l’offre de services et à la stabilité de l’équipe.
Le représentant national de l’APTS en Estrie, Danny Roulx, estime que les employées qui arrivent de la liste de rappel sont souvent jeunes ou inexpérimentées. En tant qu’auxiliaire ou assistante, elles ne peuvent pas réaliser les mêmes tâches qu’une éducatrice spécialisée.
Il faut les former avant qu’elles fassent leur quart. L’éducatrice la forme le plus possible, mais dans la soirée, il n’y a pas de service de réadaptation qui est donné, alors que ces gens-là sont là pour avoir des services de rééducation et de réadaptation.

Danny Roulx est le représentant national de l'APTS en Estrie. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Alexandra Duchaine
Des situations de la sorte ont été observées dans des RAC de la région. On a une résidence vraiment particulière où, sur 56 quarts de travail, on en a eu 24 quarts où il n’y avait aucune éducatrice sur le plancher. On parlait d’autres types d’emplois qui ont substitué, c’est-à-dire qu’on ne donne pas les mêmes services à cette clientèle qui est hautement vulnérable.
M. Roulx explique également que les personnes en RAC ont des troubles de comportement, ils sont sur le spectre de l’autisme ou encore vivent avec une déficience intellectuelle. Ils y sont en vue d’une éventuelle reprise en main, pour retrouver une stabilité, mais pour lui, cette stabilité doit commencer dans la RAC.
La réhabilitation en société, soit va tarder, soit ne se fera pas et si elle ne se fait pas, ça ne libère pas des places pour d'autres qui ont des besoins, alors c’est important de donner le bon service au bon moment avec le bon professionnel, précise le représentant.
Le CIUSSS de l’Estrie-CHUS se défend que les éducatrices spécialisées ne sont pas pour autant défendues d’effectuer des heures supplémentaires, lorsque la situation le nécessite.
Il juge également que le réseau de la santé fait actuellement face à une pénurie d’éducatrices spécialisées, spécialement dans les RAC.