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L’Association des locataires de l’Abitibi-Témiscamingue (ALOCAT) a organisé une action de visibilité mercredi devant les bureaux de la société de gestion immobilière Tri-Logis à Rouyn-Noranda.
Organisateur communautaire à l’ALOCAT, Frédéric Duret soutient que le rassemblement avait pour but de dénoncer le service offert par certains locateurs, de même que certaines pratiques qu’il qualifie de hostiles envers les locataires.
Frédéric Duret mentionne que l’ALOCAT était au courant depuis plusieurs mois de certaines de ces pratiques, mais affirme que le reportage de Radio-Canada publié sur le sujet le 25 juin dernier a servi de catalyseur pour la mobilisation.

Frédéric Duret est organisateur communautaire à l’ALOCAT.
Photo : Radio-Canada / Jean-Michel Cotnoir
Oui, ç’a mis en lumière ce que Tri-Logis fait. Il y a plein de choses qu’ils font, qui sont hostiles envers des locataires. Ils ont débranché l’électricité pendant l’hiver. Les gens appellent chez Tri-Logis, ils n’ont pas de réponse. Les gens veulent céder leur bail et c’est vraiment difficile, ils font exprès pour t’empêcher de céder ton bail, pourtant c’est un droit, donne-t-il en exemple.
On est un organisme régional et c’est à peu près 1 appel sur 5 qui est en lien avec Tri-Logis. Ils ont à peu près 10 % du marché locatif à Rouyn-Noranda et ils représentent [20%] de nos appels. C’est beaucoup trop, c’est vraiment énorme.
Des pratiques répandues
Selon Frédéric Duret, Tri-Logis n’est pas la seule entreprise de gestion immobilière en Abitibi-Témiscamingue à adopter de tels comportements.
Tri-Logis, c’est dans les tops, à Rouyn-Noranda surtout, mais à Val-d’Or, il y a une autre grosse société immobilière qui est quasiment pire, ils sont quasiment à égalité. Ils sont vraiment vraiment hostiles, et je pourrais même dire sauvages envers des locataires, avec de la violence verbale et des menaces psychologiques, soutient-il.
Pour M. Duret, il n’est pas à l’avantage des locataires de voir des sociétés de gestion immobilière détenir un aussi haut pourcentage du parc locatif dans une même ville.

Tri-Logis détient plus de 600 logements pour des locations de courtes et de longues durées. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Annie-Claude Luneau
C’est très dangereux. Plus ils concentrent le marché locatif, les locataires qui veulent se battre contre une société immobilière, qui veulent faire valoir leurs droits, qui essaient de déménager, mais l’appartement à côté, ça appartient à une autre société immobilière et ils doivent probablement prendre le champagne ensemble, présume-t-il.
Selon Frédéric Duret, la construction de plus nombreux logements sociaux représente l’une des principales solutions pour permettre de loger les locataires les plus vulnérables.
Le logement social, ce sont des organisations qui sont là pour respecter les droits des locataires. Aussi, c’est un bien collectif, un patrimoine. Et ça fait une compétition avec le privé. Le privé, ils sont là pour faire du profit, mais quand on parle de logements sociaux, c’est public, c’est là pour redonner à la population et pour que les gens soient capables de répondre à leurs besoins de base, conclut-il.