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L’alcool au volant, un fléau qui a un impact toujours aussi tragique

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Vendredi à Toronto, le procès de Tara McMunn – qui a plaidé coupable à des accusations de conduite avec facultés affaiblies ayant causé la mort de Hazela Baksh – a donné lieu a d'émouvantes scènes où la coupable comme la famille de la victime ont versé de chaudes larmes.

Or, bien que le nombre de cas de conduite en état d'ébriété est stable depuis quelques années à Toronto selon le Service de police de Toronto (TPS), il reste encore beaucoup de sensibilisation à faire en lien à l'alcool au volant, affirment des experts.

Le meilleur moyen de prévenir l'alcool au volant passe par l'éducation, croient-ils.

Parfois, les gens ne réalisent pas qu’ils ont les facultés affaiblies, affirme la chercheuse principale à l'Institut de recherche sur les politiques en santé mentale du Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH), la Dre Christine Wickens.

Bien que le taux d'alcoolémie maximal en Ontario est de 0,08 %, certaines personnes peuvent ressentir les effets liés à l’alcool en-dessous de cette limite.

Plusieurs facteurs entrent en compte, indique-t-elle, dont le sexe de la personne, son poids et sa génétique, mais aussi son alimentation.

La Dre Wickens croit que le taux d'alcoolémie établi à 0,08 % dans la province constitue une limite raisonnable, et que celle-ci ne devrait pas nécessairement être abaissée. Elle veut toutefois sensibiliser les gens face à cette réalité dans le but de prévenir des drames.

Une automobiliste passant l'alcootest lors d'un barrage routier.

Certaines provinces canadiennes ont baissé le taux d'alcool dans le sang permis au volant à 0,05 %. (Photo d'archives)

Photo : La Presse canadienne / Darryl Dyck

Elle ajoute que des gens qui ont consommé de l'alcool en soirée ne réaliseront pas forcément que l’alcool est encore dans leur système le lendemain matin. Même plusieurs heures après avoir consommé de l'alcool, les facultés de certaines personnes peuvent être encore affaiblies, tout dépendamment de la quantité qui a été consommée, indique la chercheuse.

Le corps réagit de manière différente d'une personne à l'autre, affirme la chercheuse. Il est alors très difficile de savoir pertinemment le taux d'alcoolémie dans le corps sans subir un test.

C'est pourquoi elle incite les gens à ne pas prendre le volant après avoir consommé de l'alcool, même après un seul verre.

Elle met aussi en garde les gens qui prennent des médicaments d'ordonnance sans en connaitre les effets, car ceux-ci peuvent avoir des conséquences sur leur facultés lorsqu'ils conduisent.

Toutes les tranches d'âge

Les statistiques sont claires : certains groupes d'âge sont plus susceptibles de conduire avec les facultés affaiblies.

Ils sont effectivement souvent très jeunes, on parle d'individus âgés entre 19 et 21 ans, confirme le directeur par intérim des services de circulation du TPS, Matt Moyer.

Portrait du directeur par intérim des services de circulation de la Police de Toronto, Matt Moyer.

Le directeur par intérim des services de circulation de la Police de Toronto, Matt Moyer, espère voir davantage de campagne de sensibilisation sur l'alcool au volant.

Photo : Radio-Canada / Kirthana Sasitharan

Mais on parle aussi d'individus plus âgés, entre 30 et 40 ans. On voit beaucoup de parents et de travailleurs, cite-t-il en exemple.

La Dre Wickens se dit d'accord avec M. Moyer : la conduite en état d'ivresse survient dans n'importe quel groupe d'âge, peu importe le sexe de la personne et peu importe son ethnicité, dit-elle.

C'est tout ou rien, rappelle M. Moyer : quiconque se fait surprendre au volant avec les facultés affaiblies sera sévèrement puni.

Limiter l'alcool au volant autrement

De plus, la Dre Wickens soutient qu'augmenter le prix de l'alcool pourrait avoir un effet dissusasif. En réduisant les taxes sur l'achat de boissons alcoolisées et en augmentant le nombre de lieux où l'alcool est vendu, cela accroît les probabilités de dangers liés à l'alcool, dont l'alcool au volant, selon elle.

Quant à M. Moyer, il met en cause les établissements qui servent de l'alcool à leurs clients de manière irresponsable.

Il remarque que des établissements continuent de servir certains clients et les laissent quitter les lieux à bord de leur véhicule.

La responsabilité va au-delà de l'accusé. Maintenant, nous allons jusqu'à la source, car nous croyons que l'alcool au volant est une responsabilité collective.

Le directeur dit notamment solliciter l'aide de la Commission des alcools et des jeux de l'Ontario pour régler cette problématique.

D'après des informations de Kirthana Sasitharan

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