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L’agrandissement de deux écoles primaires retardé en Mauricie

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En décembre dernier, le gouvernement du Québec reporte les chantiers de près d’une centaine d'écoles. Les impacts de ces reports se font déjà sentir dans deux établissements du Centre de services scolaire (CSS) du Chemin-du-Roy.

Les agrandissements prévus pour l’école Amie-Joie-et-des-Grès, à Saint-Étienne-des-Grès, et pour l’école Richelieu, à Trois-Rivières, ont été reportés.

Pour l’école primaire de Saint-Étienne-des-Grès, cela ne représente pas un enjeu pour la prochaine année scolaire. On avait déjà besoin d’espace et, en attendant, on avait ajouté huit locaux modulaires, indique la directrice générale du CSS du Chemin-du-Roy, Ginette Masse.

Ces locaux resteront sur place tant et aussi longtemps que l’agrandissement ne sera pas réalisé, assure la directrice générale.

L'école primaire Ami-Joie à Trois-Rivières

Huit locaux modulaires ont été mis en place à l'école primaire Ami-Joie-et-des-Grès.

Photo : Radio-Canada / Martin Chabot

Le portrait est quelque peu différent pour l’école Richelieu. Bien qu’il n’y ait pas de problématique pour l’année scolaire à venir, la différence, c’est qu’il n’y a pas de locaux supplémentaires pour l’accueil par exemple de nos spécialistes, l’accueil des élèves qui sont dans nos services de garde. L’école est vraiment à pleine capacité, ajoute Ginette Masse.

Actuellement, le CSS du Chemin-du-Roy a un taux d’occupation moyen de 118 % dans ces écoles.

Des impacts sur la concentration des élèves

La situation des écoles de la région a, actuellement, des impacts sur les élèves qui y passent parfois des journées entières. Ils dînent dans leur classe ou encore lorsqu’il y a de la pluie dehors, il y a moins d'espace dans l’école à la récréation pour se changer les idées… Alors, on est encore dans notre classe. C’est certain que pour les élèves, c’est plus complexe, mentionne la directrice générale du CSS du Chemin-du-Roy.

Elle salue cependant la débrouillardise des enseignants qui tentent de pallier la situation en allant dehors, dans des salles libres ou encore au gymnase.

Pour les adultes, comme pour les enfants, quand on est du matin jusqu’à la fin de la journée dans un local, on a envie de prendre l’air, on a envie de bouger, donc c’est certain que pour les élèves, l'attention et la concentration ça peut être plus difficile en fin de journée quand on n’est pas sorti, dit-elle.

Au CSS du Chemin-du-Roy, 29 classes modulaires, dont 15 à l'école secondaire des Pionniers, 7 à l’école de l'Envolée et 7 à l’école aux Deux-Étangs, s’ajouteront au cours de l’année scolaire 2025-2026 pour contrer le nombre d’élèves en forte hausse.

Une facture qui sera encore plus salée?

Des observateurs craignent que la situation entraîne une facture plus salée, notamment puisque les entrepreneurs devront, entre temps, accepter de nouveaux projets. Ce que les observateurs mentionnent c’est que, lorsque le gouvernement donnera à nouveau son feu vert, il y aura un goulot d'étranglement et que les projets ne pourront pas tous aller de l'avant au moment souhaité.

Les entrepreneurs ont une capacité limitée, indique le président-directeur général de la Corporation des entrepreneurs généraux du Québec, Éric Côté. On ne peut pas faire tous les projets dans la même région en même temps. Il faut que ça soit organisé dans le temps pour que tous les projets se fassent. Sinon, ça crée de l'inflation, ça crée une surchauffe et la surchauffe fait monter le prix des écoles.

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