Métabetchouan–Lac-à-la-Croix songe à rendre payant l’accès au site de la plage Le Rigolet afin de financer son projet de réaménagement.

Mercredi, la Municipalité a présenté à la population son plan pour le site et le Centre récréotouristique Le Rigolet, un projet évalué à 5,4 millions de dollars.

La plage, dont l’accès est gratuit, est un secteur très fréquenté par les gens du coin et les touristes et peut attirer jusqu'à 1000 personnes par jour. Déjà, à la mi-mai, les gens ont commencé à venir s'asseoir sur la plage, rapporte le maire de Métabetchouan-Lac-à-la-Croix, André Fortin.

Or, il faudra peut-être sortir sa carte bancaire pour y accéder dans les années à venir, rapporte le maire en entrevue à Place publique, jeudi.

Il n’y a pas de réflexion finale qui a été faite. On s'est juste entendus qu'il pourrait y avoir une tarification, souligne-t-il.

Toutefois, il assure qu"il n’y aura pas de tarification en place pour l’été 2025 puisqu'à l’heure actuelle, la Ville ne dispose pas des moyens pour implanter la mesure.

Si la tarification est mise en place, les visiteurs auront accès à des méthodes de paiement modernes, notamment le paiement par carte, selon le maire.

La plage Le Rigolet est un lieu très prisé des touristes, note le maire de Métabetchouan-Lac-à-la-Croix, André Fortin. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Philippe L'Heureux

Il rapporte la vidéo de présentation du projet, visionnée par près de 300 personnes, a été bien reçue. Toutefois, M. Fortin précise que la possible tarification reçoit des réactions mitigées. Certaines personnes craignent une baisse de l’achalandage et des retombées liées au tourisme.

Il faut le vendre. Il faut bien expliquer pourquoi, observe le maire.

Le projet d’envergure inclut notamment la réfection des installations sanitaires et l’amélioration de la sécurité sur le site.

La Ville désire créer un couloir pour la circulation des cyclistes et revoir le tracé de la route qui mène au site. À l’heure actuelle, les voitures croisent la voie ferrée à un angle dangereux, d'après André Fortin.

D'après une entrevue de Catherine Doucet