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Québec prolonge d’un an l’Entente sectorielle de développement du secteur bioalimentaire de l’Abitibi-Témiscamingue. En place depuis 2022, celle-ci offre un levier financier au milieu pour soutenir plusieurs initiatives qui profitent aux producteurs agricoles de la région.
Cette prolongation s’accompagne d’une réinjection de 530 000 $ des ministères des Affaires municipales et de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, ce qui porte à 770 000 $ les sommes disponibles en 2025. À terme, l’Entente sectorielle de développement du secteur bioalimentaire aura permis d’investir 2 M$ sur quatre ans en Abitibi-Témiscamingue.
L’entente en bioalimentaire a été l’une des premières signées en région. C’est donc avec une grande fierté que nous annonçons cette prolongation. Le travail amorcé a déjà fait ses preuves, c’est donc dans un esprit de continuation et avec la volonté de répondre aux réalités propres à nos territoires que nous poursuivons cet engagement, affirme dans un communiqué Jaclin Bégin, président de la Conférence des préfets de l’Abitibi-Témiscamingue et préfet de la MRC Abitibi-Ouest.

Jaclin Bégin, préfet de la MRC d'Abitibi-Ouest est maire de Ste-Germaine-Boulé. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / JEAN-MICHEL COTNOIR
L’Entente sectorielle de développement du secteur bioalimentaire poursuit plusieurs objectifs établis dans le cadre d’une planification stratégique avec les producteurs de la région.
Avec l'Entente sectorielle, on a soutenu le projet de l'URDAAT [Unité de recherche et de développement agroalimentaire] de l’UQAT, qui est le réseau de fermes en grande culture biologique. Ensuite, on a deux volets spécifiques pour certains autres projets. On a un volet régional qui regroupe des priorités qui sont en lien avec la relève agricole et la production/commercialisation des viandes. Puis on a le volet territorial, où l’on retrouve les projets qui sont les priorités des PDZA locaux, explique la coordonnatrice de l’entente, Mélyna Rouleau.

Présentations des essais lors d'une journée champ en Abitibi-Ouest.
Photo : Gracieuseté, UQAT
Chaque MRC de la région dispose d’un Plan de développement de la zone agricole (PDZA), qui est un plan de développement de la zone agricole. Il sert à planifier la mise en valeur du territoire et des activités agricoles.
Des actions concrètes
Les priorités pour la région sont pratiquement toutes déjà mises en action ou sont sur le point d’être déployées.
On parle entre autres d'une cohorte de commercialisation, d'un projet pilote structurant pour le transport, de la mise en place d'un cours de boucherie 101, de créer une campagne de promotion et d'éducation à la population sur les viandes régionales, de la mise en place d'un agent de commercialisation et d’autres projets tels que des maillages, défile Mélyna Rouleau.

Des producteurs de viande ont pu participer à une formation intitulée Boucherie 101, offerte par le CFP du Lac-Abitibi.
Photo : Gracieuseté, Mélyna Rouleau
La cohorte de commercialisation permet à trois entreprises d’être accompagnées par 48e Nord International. Des producteurs ont quant à eux suivi le cours Boucherie 101 offert par le CFP Lac-Abitibi. Ils ont alors pu se familiariser avec le langage de la préparation et de la découpe des viandes. Ils peuvent aussi mieux conseiller les clients qui souhaitent s’approvisionner en viande régionale.
Des mesures de soutien
Les nouvelles sommes annoncées par Québec permettront aussi de lancer de nouvelles mesures de soutien pour l’aide au transport, pour le chaulage et pour l’achat d’équipements pour la production horticole, des priorités ciblées par les producteurs.

Récolte manuelle de blé dans un essai d’autosemence en Abitibi-Ouest dans le cadre du réseau de fermes biologiques avec l'Unité de recherche et développement en agroalimentaire (URDAAT).
Photo : Gracieuseté, UQAT
On est très fiers de ce qu'on a envoyé comme liste de projets. On a travaillé très fort pour qu’ils répondent aux vrais enjeux des producteurs, qu’ils soient proches du concret. On libère une portion de notre enveloppe en mesures de soutien. C'est du soutien direct aux entreprises sur des besoins qui ont été nommés à travers nos consultations auprès des producteurs, fait valoir Mélyna Rouleau.