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L’abbé André Poilièvre s’est éteint à l'âge de 88 ans cette semaine. Le natif de Prud’Homme a consacré sa vie à aider des jeunes qui étaient sous l'emprise des gangs de rue.
NDLR : Le cofondateur de l'organisme STR8 UP, Stan Tu Inukafe, a déclaré à Radio-Canada qu'André Poilièvre était âgé de 89 ans au moment de son décès. La sœur du défunt a toutefois confirmé qu'il était plutôt décédé à l'âge de 88 ans et qu'il allait avoir 89 ans dans les prochaines semaines. L'information dans ce texte a été corrigée.
Le Fransaskois Raymond Lepage le connaissait bien. Les deux hommes ont grandi dans des fermes voisines à Prud’Homme, un village situé à une soixantaine de kilomètres à l’est de Saskatoon. Le voisin, devenu homme de Dieu, a même officié à son mariage.
Peu après, André Poilièvre est devenu curé de la paroisse Saint-Martyr. Peu importe le rôle qu’il occupait, il a toujours eu les droits des personnes à cœur, se souvient Raymond Lepage.
[Il était] toujours inspiré par le fait qu’on avait besoin de se souvenir et de ne pas oublier les gens démunis, déclare le Fransaskois.
Aumônier pendant plusieurs années au centre correctionnel de Saskatoon, il est l’un des cofondateurs de l'organisme à but non lucratifSTR8 UP, qui vient en aide aux anciens membres de gangs de rue à Saskatoon.
Stan Tu Inukafe, le cofondateur de l’organisme, affirme que l’abbé a aidé à redonner de l’espoir aux jeunes pris dans un cycle de criminalité.
Il les a humanisés.
En 2008, l'abbé André Poilèvre a reçu l’Ordre du Canada pour sa promotion de la justice sociale et son travail auprès des jeunes Autochtones marginalisés et d'anciens membres de gangs.
Don Meikle est le coordinateur des programmes alternatifs d'Egadz, une organisation communautaire à but non lucratif qui propose des programmes et des services aux enfants, aux jeunes et à leurs familles. Il décrit le religieux comme étant la véritable définition d'un défenseur.
Il a toujours voulu ce qu'il y avait de mieux pour les gens, ajoute Don Meikle. Il salue son désir de donner une voix aux moins fortunés. Je le respectais et l'appréciais pour ça.
En 2023, l'Université de la Saskatchewan a rendu hommage à André Poilièvre et lui a décerné un diplôme honorifique en reconnaissance de l'ensemble de sa contribution à la communauté.
Robert Henry, professeur agrégé du département des études autochtones à l’Université de la Saskatchewan et spécialiste de la culture des gangs de rue et de la criminalité, affirme avoir croisé l'abbé en 2006 pour la première fois.
Il le décrit comme quelqu'un qui prenait le temps d'écouter qui étaient [ces jeunes], ce qui se passait et d'essayer de leur apporter son soutien par tous les moyens possibles.
C'était donc toujours là, cette sorte d'amour et d'espoir implacables qu'il essayait toujours de donner aux individus, ajoute Robert Henry.
Avec des informations de Dan Zakreski et de Campbell Stevenson