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Vous rêvez d’approcher un tyrannosaure, d’observer la marche lente d’un diplodocus ou d’admirer le vol gracieux d’un ptéranodon ? À l’occasion de la sortie de Jurassic World : Renaissance, on fait le point sur la possibilité d’une dé-extinction des dinosaures et leurs chances de survie dans notre écosystème actuel.
Et si les dinosauresdinosaures revenaient à la vie ? Dans Jurassic World : Renaissance, nos dinos ne survivent plus que dans des zones équatoriales isolées, n'ayant pu s'adapter aux conditions climatiques terrestres actuelles. Qu'en serait-il dans la vraie vie si l'on parvenait (en dépit de la possibilité d'utiliser leur ADNADN qui a été complètement écartée) à ressusciter ces espècesespèces qui ne cessent de fasciner ?
Notre climat est-il compatible avec ces géants ?
L'étude des roches a démontré que le Crétacé, l'ère à laquelle ont vécu les dinosaures, a été la période la plus chaude de l'Histoire de la Terre. La température moyenne à la surface du globe était de 20 °C, contre 15 °C aujourd'hui. Et la concentration de CO2 dans l'atmosphèreatmosphère y était cinq fois plus importante. Il n'y avait pas de glace aux pôles et moins de différences de climatsclimats entre les différentes latitudeslatitudes.
Interrogé par Futura à l’occasion de la sortie du précédent opus, le paléontologuepaléontologue Jack Horner (qui a inspiré le personnage d'Alan Grant dans Jurassic Park) estime cependant que « les dinosaures se porteraient très bien dans notre environnement. Ils vivaient partout sur la planète depuis l'équateuréquateur jusqu'aux pôles ».
Bande-annonce Jurassic World : Renaissance. © Universal Studios, tous droits réservés
Intéressant, mais quid de la nourriture ? Si le régime paléo est très tendance en ce moment, celui du CrétacéCrétacé, lui, est un peu plus compliqué à reconstituer. Quel menu envisager dans un climat si différent ? Les grands herbivores, habitués aux conifères, aux cycadales et aux fougèresfougères géantes, bien moins nombreux aujourd'hui, devraient s'alimenter d'herbe qui pourrait être abrasive pour leurs dents.
À l'époque, nulle plaine ou prairie, l'herbe était quasiment inexistante à la surface du globe et les dents des dinosaures - contrairement à celles des vachesvaches ou des chevaux aujourd'hui - n'avaient pas évolué pour résister à la silice contenue à l'intérieur. Les grands carnivorescarnivores auraient quant à eux du mal à trouver des proies assez grosses pour se nourrir.
Mais là encore, même optimisme de la part de Jack Horner : « des dinosaures herbivoresherbivores ont pu être spécifiques à certaines plantes, mais la plupart des dinosaures avaient des dents capables de supporter un régime très varié, comme les iguanes, qui peuvent manger tout et n'importe quoi ».
Trop grands pour notre Planète surpeuplée ?
Reste une question de taille. À l'ère des dinosaures, les superficies de la terre et des mers étaient entièrement dédiées au règne animal et végétal. Surtout, elles n'étaient pas les mêmes. L'Australie et l'AntarctiqueAntarctique étaient encore reliés, tout comme l'Amérique du Nord et l'Europe.
Depuis, eh bien, les contours ont changé et l'être humain a pris beaucoup de place. Routes, infrastructures, habitations, cultures agricoles... Nous construisons chaque année l'équivalent de huit fois la ville de New York. En 20 ans, la Terre a perdu près de cent millions d'hectares de forêts. Et selon des chercheurs israéliens, la masse anthropique (tout ce qui est construit par l'Homme) dépasserait la biomassebiomasse de 100 milliards de tonnes.
Autant dire qu'il paraît difficile d'y loger des dinosaures dont certaines espèces, comme les titanosaures, pouvaient atteindre jusqu'à 30 mètres de long. Même constat dans le ciel avec des espèces de ptérosaures affichant jusqu'à 15 mètres d'envergure. Ou encore dans la mer dont le niveau au Crétacé est le plus élevé jamais relevé dans l'Histoire de la Planète bleue. Ce qui a permis à de nombreuses espèces, et notamment des espèces géantes comme les plésiosaures et les pliosaures pouvant atteindre 15 mètres de long, de se développer.
Peut-être resterait-il un peu de place sur le pourcentage de terres inhabitées que compte la Terre. À condition que les dinosaures puissent s'adapter à des zones inhabitables, arides et désertiques.
Si Jurassic World : Renaissance explore la difficile cohabitation entre l'Homme et les dinosaures dans un monde transformé, la science confirme les immenses obstacles à un tel retour. Climat, alimentation, espace, et bien sûr, l'impossible résurrection d'un ADN si ancien. Si nos villes et nos forêts ne sont pas prêtes à accueillir ces colosses préhistoriques, nos écrans, eux, leur offrent un terrain de jeu illimité. Rendez-vous au cinéma le 4 juillet pour continuer le fantasme.