Pour lutter contre l'âgisme, comment les générations peuvent-elles mieux se comprendre pour dépasser les stéréotypes? Ces problèmes sont trop souvent à la racine de la maltraitance, selon Martine Lagacé, professeure à l’Université d’Ottawa.

Selon la spécialiste du vieillissement et de la communication intergénérationnelle, il faut déconstruire les stéréotypes négatifs qui peuvent avoir des conséquences très néfastes, explique-t-elle.

Elle pense qu’il faut lutter contre l’âgisme, qui a cours particulièrement en milieu de travail et en milieu de soins, pour mieux prévenir la maltraitance envers les personnes aînées. Elle est d’avis qu’il faut aborder la question dès la petite école.

« Il faut créer des opportunités dans la société où les jeunes peuvent côtoyer les aînés. »

Pour la spécialiste de la gestion de la communication intergénérationnelle, l’âgisme est un biais fortement internalisé.

On souligne mardi, le 10 juin, la Journée internationale de la prévention de la maltraitance des personnes aînées.

Cette année, la Fédération des aînés et des retraités francophones de l’Ontario (FARFO) invite la population à réfléchir au thème « Vieillir en s’affirmant ». Martine Lagacé participe à un panel virtuel de la Fédération des aînés et des retraités francophones de l’OntarioFARFO sur le sujet.