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La Finale des Jeux du Québec à Trois-Rivières aura une signification toute particulière pour l’un des plus de 2000 bénévoles impliqués. Yves Gagnon, qui a récemment perdu son fils, témoigne de l’importance de ces événements pour les jeunes et la nécessité de l’implication de toute la communauté pour leur permettre de réussir.
William Gagnon avait 24 ans lorsqu’il s’est éteint, il y a quelques mois.
Depuis son adolescence, il cumulait les succès, et surtout les médailles, en athlétisme. Il a notamment été médaillé d’or aux Jeux du Canada 2017 et médaillé d’or au 300 m au Dartmouth Relays 2017.
Dès sa première participation aux Jeux du Québec, le père de William, Yves Gagnon, s’est immédiatement impliqué dans l’organisation de la finale, qui se déroulait alors à Shawinigan, en 2012.
C’est là qu’on a vu qu’il avait beaucoup de talent, raconte M. Gagnon.
Au-delà des médailles d’or et des records battus, le sport était la flamme qui brûlait chez William pour qu'il persévère durant tout son parcours scolaire.
Le sport lui a permis de gravir les échelons académiques. C’est ça qui est important, dans le fond. C’est pour ça qu’on redonne à ces jeunes-là, témoigne Yves Gagnon, qui ne manque pas l’occasion de s’impliquer encore cette année.

En 2013, William Gagnon a remporté le titre de champion canadien au 300 m aux Jeux de la Légion.
Photo : Courtoisie
Il n’a pas du tout hésité quand on lui a proposé d’être bénévole pour la 59e Finale des Jeux du Québec à Trois-Rivières. Ça a pris une demi-seconde et j’ai répondu oui.
C’est sur le site de compétition de l’école Chavigny, plus précisément la piste d’athlétisme, où il concentrera la majorité de ses efforts pour la durée de l’événement.
Je sais qu’il serait très content que je m’implique encore.
À travers les années, Yves Gagnon a aussi assumé le rôle de photographe amateur dans les événements et les compétitions sportives de son fils et de ses amis. C’est également en prenant les clichés des jeunes athlètes qu’il a vu toute l’importance de ces moments pour eux.
Non seulement les jeunes peuvent démontrer tout le travail qu’ils ont effectué dans leur discipline, pour certains, c’est même le début de leur carrière.
Yves Gagnon sait que, tout comme son fils, les athlètes ont des rêves de carrière auxquels ils doivent s’accrocher.
Son plus grand rêve, c’était d’aller aux fameux jeux [olympiques]. Ça n’a pas fonctionné, mais ça va sûrement fonctionner, peut-être, pour un jeune qu’on va voir dans quelques semaines.
Pour lui, là est l’importance de créer ces événements et d’avoir des gens qui s’impliquent pour donner toutes sortes d’opportunités de réussite aux plus jeunes.
Yves Gagnon y voit une manière de redonner à la jeunesse, et une façon pour lui de faire son deuil après avoir vu son fils s’accomplir dans ces mêmes événements.
Je sais qu’il va être avec moi, avec nous.
D'après une entrevue au Téléjournal Mauricie Centre-du-Québec